En Côte d’Ivoire, l’industrie agroalimentaire offre de nombreuses opportunités d’investissement pour les opérateurs locaux et étrangers. Dans le secteur, le segment de la transformation du cacao est l’une des branches les plus dynamiques.
En Côte d’Ivoire, le groupe turc MFB international veut investir 100 milliards de francs CFA (168 millions $) dans le cacao et la minoterie. L’annonce a été faite dans un communiqué publié le 24 juillet par le ministère du Commerce de l’Industrie et de la Promotion des PME à la suite d’une audience accordée à Mehmet Faruk Basturk, PDG du Groupe.
Dans les détails, 94 millions $ seront affectés à la construction d’une unité de transformation de cacao. Selon Ibrahima Sy, vice-président de MFB, cette nouvelle usine sera dotée d’une capacité de traitement de 175 000 tonnes de fèves par an.
Le reste de l’enveloppe (74 millions $) servira à financer l’installation d’une minoterie dédiée à la production de farine boulangère. D’après Souleymane Diarrassouba, ministre du Commerce, les travaux de lancement de ces deux projets sont prévus pour démarrer au plus tard au cours du quatrième trimestre 2023.
Une fois achevées, ces deux usines devraient permettre selon le responsable la création de 500 nouveaux emplois directs dans l’industrie agroalimentaire. Dans le secteur, la nation éburnéenne ambitionne notamment d’augmenter sa capacité de broyage de cacao à plus de 1,1 million de tonnes d’ici 2025 contre un niveau tournant autour de 972 000 tonnes en 2022.
D’un autre côté, le pays qui a importé pour plus de 46 milliards de francs CFA (78 millions $) de farines en 2021 d’après les données de la BCEAO, souhaite aussi réduire ses achats de la denrée sur le marché international.
Stéphanas Assocle
Agence Ecofin
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