Dans une vidéo, on voit un journaliste européen qui interroge le pape François. D’après certaines personnes, le “vicaire du Christ “ aurait affirmé dans cette vidéo que la destruction de Sodome et Gomorrhe où était pratiquée l’homosexualité fut une erreur de Dieu et que la Bible devrait être réécrite pour que le message de l’Église soit en phase avec un monde qui a beaucoup changé.
Mon avis est que ces propos ont été prêtés au pape argentin par des gens qui sont prêts à utiliser toutes sortes de moyens pour justifier une pratique que la Bible considère comme une abomination car « on ne couche pas avec un homme comme on couche avec une femme » (Lévitique 18, 22).
Cela dit, l’honnêteté et la vérité commandent de reconnaître que François a eu une position ambiguë sur la question. En effet, quand il était encore à la tête de l’archidiocèse de Buenos Aires (Argentine), il était favorable à l’union des personnes de même sexe. Élu pape, il continua à avoir cette position. Sauf que, le 22 février 2021, le Dicastère pour la doctrine de la foi (DDF) dirigé par le cardinal Luis F. Ladaria et Mgr Giacomo Morandi fit savoir que l’Église ne pouvait pas bénir des unions de personnes de même sexe. Le texte intitulé « Responsum ad dubium » (Réponse à un doute) précise même que l’Église ne dispose ni ne peut disposer du pouvoir de bénir de telles unions et que le pape a approuvé le texte et a consenti à sa publication.
On peut appliquer le même raisonnement à la Bible en faisant remarquer que ni le pape ni l’Église catholique ne disposent du pouvoir de réécrire ladite Bible où on lit ceci : « Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous commande, et vous n’en diminuerez rien, afin de garder les commandements de l’Éternel votre Dieu.» (Deutéronome 4, 2)
Au lieu de courir après le buzz, au lieu de perdre notre précieux temps dans ce que l’écrivain congolais Guy Menga appelle “la palabre stérile”, nous gagnerions peut-être à revenir sur l’appel lancé par François, le 31 janvier 2023, à Kinshasa: “Ce pays et ce continent méritent d’être respectés et écoutés, ils méritent espace et attention: Retirez vos mains de la République démocratique du Congo, retirez vos mains de l’Afrique! Cessez d’étouffer l’Afrique! Elle n’est pas une mine à exploiter ni une terre à dévaliser. Que l’Afrique soit protagoniste de son destin!».
Le Mali, qui en peu de temps a pris des décisions courageuses (expulsion de l’ambassadeur de France, suspension de RFI et France 24, plainte contre Jean-Yves Le Drian, renvoi des soldats de Barkhane, de Takuba et de la Minusma), est en train de faire respecter le continent. Quand les autres pays africains imiteront-ils l’exemple malien? Quand les autres peuples agiront-ils comme les Sénégalais qui ont fait reculer tour à tour Abdoulaye Wade et Macky Sall qui voulaient briguer un troisième mandat au mépris de la Constitution qui interdit plus de deux mandats consécutifs? Combien de ministres africains peuvent-ils, comme Lejeune Mbella Mbella, dire non à la visite dans leur pays d’un ambassadeur français chargé de faire la promotion des LGBTQ?
Le vrai combat, il est là et nous attend.
Jean-Claude DJEREKE Mobilisons-nous pour les bonnes causes!
Dans une vidéo, on voit un journaliste européen qui interroge le pape François. D’après certaines personnes, le “vicaire du Christ “ aurait affirmé dans cette vidéo que la destruction de Sodome et Gomorrhe où était pratiquée l’homosexualité fut une erreur de Dieu et que la Bible devrait être réécrite pour que le message de l’Église soit en phase avec un monde qui a beaucoup changé.
Mon avis est que ces propos ont été prêtés au pape argentin par des gens qui sont prêts à utiliser toutes sortes de moyens pour justifier une pratique que la Bible considère comme une abomination car « on ne couche pas avec un homme comme on couche avec une femme » (Lévitique 18, 22).
Cela dit, l’honnêteté et la vérité commandent de reconnaître que François a eu une position ambiguë sur la question. En effet, quand il était encore à la tête de l’archidiocèse de Buenos Aires (Argentine), il était favorable à l’union des personnes de même sexe. Élu pape, il continua à avoir cette position. Sauf que, le 22 février 2021, le Dicastère pour la doctrine de la foi (DDF) dirigé par le cardinal Luis F. Ladaria et Mgr Giacomo Morandi fit savoir que l’Église ne pouvait pas bénir des unions de personnes de même sexe. Le texte intitulé « Responsum ad dubium » (Réponse à un doute) précise même que l’Église ne dispose ni ne peut disposer du pouvoir de bénir de telles unions et que le pape a approuvé le texte et a consenti à sa publication.
On peut appliquer le même raisonnement à la Bible en faisant remarquer que ni le pape ni l’Église catholique ne disposent du pouvoir de réécrire ladite Bible où on lit ceci : « Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous commande, et vous n’en diminuerez rien, afin de garder les commandements de l’Éternel votre Dieu.» (Deutéronome 4, 2)
Au lieu de courir après le buzz, au lieu de perdre notre précieux temps dans ce que l’écrivain congolais Guy Menga appelle “la palabre stérile”, nous gagnerions peut-être à revenir sur l’appel lancé par François, le 31 janvier 2023, à Kinshasa: “Ce pays et ce continent méritent d’être respectés et écoutés, ils méritent espace et attention: Retirez vos mains de la République démocratique du Congo, retirez vos mains de l’Afrique! Cessez d’étouffer l’Afrique! Elle n’est pas une mine à exploiter ni une terre à dévaliser. Que l’Afrique soit protagoniste de son destin!»
Le Mali, qui en peu de temps a pris des décisions courageuses (expulsion de l’ambassadeur de France, suspension de RFI et France 24, plainte contre Jean-Yves Le Drian, renvoi des soldats de Barkhane, de Takuba et de la Minusma), est en train de faire respecter le continent. Quand les autres pays africains imiteront-ils l’exemple malien? Quand les autres peuples agiront-ils comme les Sénégalais qui ont fait reculer tour à tour Abdoulaye Wade et Macky Sall qui voulaient briguer un troisième mandat au mépris de la Constitution qui interdit plus de deux mandats consécutifs? Combien de ministres africains peuvent-ils, comme Lejeune Mbella Mbella, dire non à la visite dans leur pays d’un ambassadeur français chargé de faire la promotion des LGBTQ?
Le vrai combat, il est là et il nous attend.
Jean-Claude DJEREKE
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