Quelles communes maintiennent encore un couvre-feu en France ?

La France est en proie à des émeutes depuis six jours, date de la mort de Nahel, un jeune homme de 17 ans tué par un policier à Nanterre.

Plusieurs communes ont mis en place des couvre-feux et des réductions des transports.

Une accalmie commence à se faire sentir depuis trois jours. Le nombre d’interpellations et les dégradations déclinent depuis la nuit de samedi. Pour la sécurité de leurs habitants, plusieurs communes avaient pris des arrêtés afin d’instaurer des couvre-feux. Certains ont pris fin ce mardi 4 juillet, d’autres continuent la semaine, voire jusqu’à nouvel ordre. Le Figaro fait le point sur la situation.

Les couvre-feux dans la région Ile-de-France
Plusieurs couvre-feux sont encore actifs en Île-de-France, d’autres prennent fin ce mardi 4 juillet. Dans les Hauts-de-Seine, celui de Levallois-Perret, d’Asnières-sur-Seine et de Boulogne-Billancourt s’arrêtent aujourd’hui.

En Seine-Saint-Denis, à Clichy-Sous-Bois, le couvre-feu, qui ne concerne que les mineurs, est établi jusqu’à nouvel ordre. À Rosny-sous-Bois, des restrictions avaient été mises en place jusqu’à mardi matin.

En Seine-et-Marne, la ville de Nemours a instauré un couvre-feu jusqu’à nouvel ordre. Idem pour Bry-sur-Marne dans le Val-de-Marne.

Les couvre-feux dans le reste de la France
Le reste de la France n’a pas non plus été épargné. Le maire de Darnétal, en Seine-Maritime, a instauré un couvre-feu jusqu’au 31 juillet pour les mineurs de 16 ans.

En Saône-et-Loire, quelques quartiers de Châlon-sur-Saône sont sujets à un couvre-feu jusqu’au dimanche 9 juillet.

La ville de Rumilly en Haute-Savoie a instauré un couvre-feu pour les mineurs non accompagnés de 21 heures à 5 heures du matin, jusqu’au samedi 8 juillet.

Enfin, dans le Haut-Rhin, Saint-Louis et Illzach conservent leur couvre-feu jusqu’à mardi 4 juillet, et Colmar jusqu’au jeudi 6 juillet.

Les couvre-feux qui ont pris fin lundi
De nombreuses communes avaient également décrété des couvre-feux qui ont été levés lundi 3 juillet. Notamment :

Clamart, Meudon, Neuilly-sur Marine, Villeneuve-la-Garenne et Savigny-Le-Temple dans les Hauts-de-Seine.
Neuilly-sur-Marne et Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis.
Béthune dans le Pas-de-Calais.
Tourcoing, Marcq-en-Barœul, Roubaix et Wattrelos dans le Nord.
Floirac, Cenon, Lormont, Bassens et Ambarès-et-Lagrave en Gironde.
Angoulême et Soyaux en Charente.
L’Haÿ-les-Roses dans le Val-de-Marne.
Chilly-Mazarin, Dourdan et Brétigny-sur-Orge en Essonne.
Saint-Fargeau-Ponthierry, Ferté-sous-Jouarre, et Savigny-le-Temple en Seine-et-Marne.
Tours et Amboise en Indre-et-Loire.
Saint-Étienne dans la Loire.

Quid des transports ?
En Île-de-France, les bus et tramways s’arrêtent à 21h00. Le passage pourrait «intervenir dès 19h00» et «la situation peut également évoluer selon les conditions de sécurité», précise la RATP. Ces mesures sont prises jusqu’à nouvel ordre. Retrouvez les informations en temps réel sur le compte Twitter de la RATP.

Par Jeanne Sénéchal
Lefigaro.fr

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