Leurs conditions pour le remboursement de 2300 milliards de dette de l’Etat. Plus rien ne va à la direction générale des Impôts. Derrière le sentiment d’envie qu’ils inspirent de prime abord, les agents sont au bord de la déprime et ne cessent de le faire savoir par presse interposée. Soumis à la trêve sociale signée par leurs différents syndicats, il n’en demeure pas moins qu’ils trouvent des moyens détournés pour se faire entendre. D’où l’idée d’une pétition projetée par l’Alliance nouvelle des agents de la direction générale des Impôts (Ana-Dgi) dirigée par Mickael Dougrou.
La stratégie est simple. Il s’agit de mobiliser les agents autour d’une cause commune faite de frustrations et de revendications non satisfaites. Une manière de dire aux autorités que les agents ont signé de bonne foi la trêve sociale mais que celle-ci ne devrait pas se transformer en un gouffre pour eux.
Selon une note de l’Ana-Dgi, la pétition annoncée remplira les objectifs ci-après :
. Interpeller les autorités nationales à traiter les problèmes liés aux conditions de vie et de travail des agents des impôts
. Insister sur l’amélioration des conditions de vie et de travail.
Ne supportant plus les contraintes de travail qui leur sont opposées, les agents estiment que le remboursement de la dette de 2300 milliards due par l’Etat et qui doit être payée sur les recettes intérieures passe par le règlement de leurs problèmes existentiels. Ils ne veulent pas être le cordonnier mal chaussé.
C’est pourquoi, à l’initiative de Mickael Dougrou et de ses associés, une pétition est lancée depuis ce 15 juin et court jusqu’au 15 juillet. Un mois pour que les agents se prononcent en faveur de la relance de la lutte pour les droits. Entre autres droits, l’assurance santé et la question liée à la retraite des agents des impôts. Ceux-ci ne seraient pas logés à la bonne place parmi les corps de l’Etat, une fois à la retraite.
SD à Abidjan sdebailly@yahoo.fr
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