Quotidiennement, sur l’axe qui sépare la commune d’Adjamé et celle d’Attécoubé, des véhicules personnels, des minicars de transport en commun ou gbakas, de gros camions souvent chargés ou en panne, sont stationnés sur le terre-plein. Les trottoirs également sont occupés par des véhicules en stationnement.
Il en résulte un désordre mettant à mal la sécurité des passants. Ceux-ci, ainsi pris en étau par les véhicules, sont régulièrement victimes ou exposés aux accidents de la circulation. Une situation pour le moins inquiétante.
Les automobilistes interrogés à ce propos évoquent le manque de parking. « On est obligé de stationner sur le terre-plein, par manque de parking, le temps de faire ses courses », se défend un propriétaire de véhicule personnel. « Les seuls espaces disponibles sont les stations-services et les trottoirs où nous confions nos véhicules à des veilleurs de nuit », explique Ibrahim chauffeur de taxi.
Pour certains riverains, ce désordre est dû au fait que les agents de la mairie, chargés d’y mettre fin, concentrent toute leur attention sur le seul boulevard Nangui Abrogoua, au détriment des autres voies. Ainsi, du fait de l’inexistence de parkings appropriés, chacun gare son véhicule comme il veut sans être inquiété. Il revient donc aux agents municipaux, ainsi interpellés, de trouver une solution à ce problème.
Diomandé Karamoko
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