Dans la dernière semaine du mois de mai, trois émissions de titres publics ont été organisées par les Etats de Côte d’Ivoire, du Mali et du Togo, levant un montant total de 126,23 milliards FCFA. Malgré une baisse de la couverture moyenne des émissions, le marché démontre toujours un appétit constant pour les titres souverains, stimulé par des rendements attractifs.
Le marché des titres publics de l’Uemoa a enregistré une activité significative lors de la dernière semaine du mois de mai 2023 (entre 30 mai au 2 juin). Les Etats de Côte d’Ivoire, du Mali et du Togo ont réussi à lever un montant total de 126,23 milliards FCFA, contre 97,13 milliards FCFA une semaine plus tôt.
C’est la Côte d’Ivoire qui a mené la charge en levant 59,44 milliards FCFA lors de son émission du 30 mai. Le taux de couverture, indicateur du niveau d’intérêt des investisseurs, a atteint 102,44%. Cette émission a vu la participation de 17 investisseurs de l’Union, avec une prédominance d’investisseurs basés en Côte d’Ivoire (74,37%) et au Burkina Faso (15,14%).
Le Mali a suivi en engrangeant 35,25 milliards FCFA lors de son émission du 31 mai. Avec un taux de couverture de 104,3%, cette émission a suscité l’intérêt de 13 investisseurs, dont une grande part était résidente au Mali (55,39%).
Enfin, le Togo a clôturé la semaine en levant 31,53 milliards FCFA lors de sa sortie du 2 juin. Malgré un montant sollicité plus faible que ses homologues, le Togo a réalisé le taux de couverture le plus élevé de la semaine, atteignant 138,44%. Cette émission a connu une forte souscription de la part des investisseurs non-résidents (65,30%).
Malgré une légère baisse de la couverture moyenne des émissions, passant de 168,25% la semaine précédente à 115,06% cette semaine, l’appétit pour les titres souverains demeure, et confirme la confiance des investisseurs dans la solvabilité des Etats de l’Union et le potentiel de croissance de la région.
Pour rappel, le marché des titres publics permet aux Etats de lever des fonds par le biais de l’émission de titres de dette, tels que les bons du Trésor et les obligations. Ce financement sert généralement à couvrir les besoins en financement du budget de l’Etat ou à financer des projets de développement.
Fiacre E. Kakpo
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