La radiation de Gbagbo de la liste électorale continue de faire des vagues. Mercredi, après le conseil des ministres, le porte-parole du Gouvernement Ouattara, Amadou Coulibaly a donné ce qui semble la position officielle du pouvoir face à la décision de la Commission électorale indépendante. Celle de retirer les données personnelles du président Gbagbo de la liste électorale avant même le contentieux qui débute le 1er juin 2023.
Amadou Coulibaly n’a pas eu autre réaction que celle embouchée jusqu’ici par les caciques du régime. Il a invité Laurent Gbagbo à respecter la décision qui le frappe sans y voir la main du gouvernement. Le porte-parole du gouvernement s’érige en donneur de leçon de démocratie car pour lui, l’acte posé par la commission électorale relève simplement du fonctionnement de la démocratie.
Edith Brou, a indiqué sur Twitter avoir été trompée par Me Maître Habiba Touré . Dans une lettre adressée à la chroniqueuse, la cheffe de cabinet du président Laurent Gbagbo réagit aux accusations portées à son encontre.
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« Il faut que tous ceux qui prétendent être démocrates, acceptent le fonctionnement de la démocratie. En commençant par respecter l’indépendance des institutions. Je pense que c’est un mélange de genres que de rendre le gouvernement responsable d’une décision qui est prise par une Commission Electorale Indépendante dont la constitution date de 2001 ». Tels sont les propos du ministre de la Communication rapportés par le confrère linfoexpress. En faisant référence à 2001, le ministre porte-parole insinue là que c’est le propre couteau de l’ancien président qui le blesse. Faut-il s’en satisfaire ? La Cei de 2001 est-elle encore dans sa forme et dans son fonctionnement celle de 2023 ? Une institution qui essuie jusqu’à présent critiques et dénonciations au regard de sa composition déséquilibrée et de ses agissements partisans, entre autres.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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