La bionique: Quand les sciences électroniques intègrent la nature vivante

Ce qui n’était dans les années 70 et 80 qu’une science fiction est en l’espace d’un demi-siècle devenu une science appliquée, une réalité tangible à présent.

Nous ne sommes pas encore totalement à la hauteur des prouesses cybernétiques telles que vues au travers des acteurs bioniques de ces séries à succès comme Woderwoman ou le cyborg Steve Austin, l’homme qui valait 3 milliards, etc. mais nous n’en sommes plus trop loin.

En effet, la bionique fait partie des nouvelles technologies de contrôle avancé capables de mettre désormais en synergie réelle la biologie et l’électronique.

L’on est effectivement en capacité aujourd’hui d’intégrer dans un corps animal ou humain des prothèses, des nanos puces, des micros composants électroniques, des processeurs intelligents, etc.

Cette science évoluée qui ne cesse de s’améliorer d’année en année touche plusieurs domaines d’application futuristes dont certains sont en phases d’études ou carrément déjà en usage.

La bionique va entre autres donc de la médecine réparatrice où l’on arrive par exemple à redonner à un patient amputé d’une jambe, ou à un autre ayant une insuffisance cardiaque, visuelle ou auditive, etc. une prothèse qui assurera les fonctions similaires sinon plus.

Ainsi, des déficients visuels peuvent retrouver toute ou partie de leurs sensations oculaires. Des tétraplégiques peuvent retrouver une motricité satisfaisante. Des chats errants peuvent porter des caméras. Des yeux bioniques permettront de communiquer directement avec des téléphones, des tablettes, des ordinateurs, etc.

Depuis les quinze dernières années au demeurant, la bionique offre de plus en plus une diversité d’applications évoluées pour la sécurité.

Elle se présente donc nécessaire à la quiétude des populations et autres institutions stratégiques.

L’œil électronique, l’oreille cybernétique, etc. embarqué dans certains specimens d’animaux vivants ou en statues miniaturisées, etc. permet en toute discrétion de surveiller, écouter voire tracer « naturellement » pour les besoins de surveillance.

Un œil bionique par exemple implémenté dans un pigeon, un rat, un chat ou accroché à un drône volant, c’est du domaine de l’ordinaire aujourd’hui sous certains cieux.

Nous nous en félicitons aujourd’hui, pour nous-mêmes déjà ainsi que pour les générations à venir car, fort heureusement, nous n’avons pas trop de problématiques exprimées en terme d’éthique sociale, morale ou religieuse qui assimileraient la bionique à une forme quelconque de préjudice animal ou autres.

Un jour bien sûrement, la bionique nous permettra de vivre plus longtemps et en bonne santé surtout tout en ayant une amélioration de nos capacités naturelles humaines ou animales.

Et parallèlement à la bionique, la robotique connaît pour sa part aussi une nette fascination car il s’agit ici de l’avènement de spécimens de robots électroniques, de drones, d’ordinateurs ultra-intelligents, interactifs et entièrement autonomes à se déplacer et communiquer.

Au terme donc de la saison universitaire, la bionique est une opportunité de carrière qui s’offre à la jeunesse désireuse de s’épanouir dans ces nouvelles technologies de contrôle avancé où il n’y a désormais plus de limite à imbriquer la biologie naturelle et l’électronique fine.

Serge Parfait DIOMAN

Expert International en Industries Pétrolières et Énergies

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