Nanaba Camara et les déchets toxiques/Une nomination à problème à la présidence du Conseil constitutionnel

Le scandale de la nomination controversée de la juge Nanaba Camara et son implication dans l’affaire des déchets toxiques en Côte d’Ivoire

L’adage “qui veut aller loin, ménage sa monture” est une maxime qui signifie que pour réussir dans un domaine, il est essentiel de prendre soin de ses moyens et de préparer l’avenir. En Côte d’Ivoire, le parti politique RHDP semble avoir bien compris cette leçon, en préparant déjà les élections de 2025, avec la nomination controversée de Chantal Nanaba Camara à la présidence du Conseil constitutionnel ivoirien.

Elle remplacera á ce poste le magistrat hors hiérarchie Koné Mamadou à compter du 21 juillet 2023

Chantal Nanaba Camara, une juge ivoirienne, est devenue la nouvelle présidente du Conseil constitutionnel ivoirien, en remplacement de Mamadou Koné. Cette nomination intervient dans un contexte politique tendu, marqué par les accusations de fraudes électorales lors des précédentes élections présidentielles en Côte d’Ivoire. Le parti RHDP au pouvoir a été accusé de manipuler les résultats pour s’assurer une victoire.

CETTE NOMINATION EST TRÈS CONTROVERSÉE
Cette nomination est très controversée, car Chantal Nanaba Camara est déjà impliquée dans un scandale de déchets toxiques. Elle fait l’objet d’une plainte déposée par les victimes, qui l’accusent de ne pas avoir fait preuve de diligence dans l’affaire. Les déchets toxiques ont été déversés illégalement en Côte d’Ivoire en 2006, causant la mort de plusieurs personnes et des milliers de maladies. Les victimes ont depuis lors mené une bataille judiciaire pour obtenir justice

Scandale-Abidjan: une plainte contre dame Nanaba Camara Chantal, présidente de la Cour de Cassation…Alassane Ouattara dans tous ses états-incroyable

L’affaire concernant la plainte déposée contre Chantal Nanaba Camara, la présidente de la Cour de Cassation d’Abidjan, par les victimes des déchets toxiques en Côte d’Ivoire est très préoccupante. Les plaignants ont accusé Chantal Nanaba Camara d’obstruction à l’exécution d’un arrêt civil contradictoire, rendu en juillet 2019 par la Chambre Présidentielle de la Cour d’Appel d’Abidjan-Plateau, dans le cadre de l’affaire qui oppose les victimes à l’ex-Société Générale de Banque en Côte d’Ivoire (SGBCI).

LES FAITS

Le rappel des faits montre que les victimes des déchets toxiques ont été indemnisées par la SGCI, mais que l’indemnisation a été brusquement interrompue en 2010, lorsque la SGCI a détourné une partie des fonds destinés à cette indemnisation. Les victimes ont porté plainte auprès du procureur de la République, mais la SGCI a déclaré avoir déjà indemnisé un grand nombre de victimes.

Dans cette affaire, Chantal Nanaba Camara est accusée d’obstruction à l’exécution d’un arrêt civil contradictoire, ce qui est très grave. Les victimes des déchets toxiques ont le droit d’obtenir justice et réparation pour le préjudice subi, et cela ne doit pas être entravé par des actions injustes de la part de responsables de la justice.

Affaire Déchets toxiques en Côte d’Ivoire : Des victimes …AFRIK SOIR https://afriksoir.net › affaire-dechets-toxiques-cote-ivo… 8 avr. 2023 — Objet : Saisine aux fins de récusation madame NANABA Chantal Camara, de messieurs ATHEBA Léopold Claude, KONE Kalilou et KOUYATE Damou,

HORIZON PRÉSIDENTIELLES 2025
De plus, la nomination de Chantal Nanaba Camara comme présidente du Conseil constitutionnel ivoirien soulève des inquiétudes quant à la façon dont les élections de 2025 seront organisées en Côte d’Ivoire.

Il est important de souligner que la nomination de la juge Nanaba Camara en tant que présidente du Conseil constitutionnel ivoirien ne détermine pas directement qui sera le futur président de la Côte d’Ivoire en 2025. Cependant, la question de savoir si la juge Nanaba Camara a été impliquée dans des “pratiques illégales” et des actes d’obstruction à l’exécution de la justice selon les victimes est préoccupante et peut remettre en question l’intégrité du processus électoral à venir.

La plainte déposée contre la juge Nanaba Camara par les victimes des déchets toxiques soulève des questions importantes sur la manière dont elle a géré l’affaire et sur sa capacité à rendre une justice impartiale. Les victimes accusent la juge d’avoir entravé l’exécution d’un arrêt civil contradictoire qui avait été rendu en leur faveur par la Chambre Présidentielle de la Cour d’Appel d’Abidjan-Plateau en juillet 2019.

Si ces allégations sont avérées, cela pourrait mettre en doute la capacité de la juge à agir de manière indépendante et impartiale, ce qui pourrait également remettre en question l’intégrité de la Cour de Cassation d’Abidjan, dont elle est la présidente.

En fin de compte, la nomination de la juge Nanaba Camara en tant que présidente du Conseil constitutionnel ivoirien et les accusations portées contre elle soulèvent des questions importantes sur l’intégrité du système judiciaire en Côte d’Ivoire et sur sa capacité à garantir un processus électoral libre et équitable en 2025. Il est donc crucial que toutes les parties prenantes respectent l’indépendance de la justice et travaillent ensemble pour assurer la transparence et l’intégrité du processus électoral à venir.

En conclusion, l’affaire concernant la plainte déposée contre Chantal Nanaba Camara par les victimes des déchets toxiques en Côte d’Ivoire est très préoccupante. Les victimes ont droit à la justice et à la réparation pour le préjudice subi, et toute entrave à ces droits doit être dénoncée. Les autorités ivoiriennes doivent prendre des mesures pour garantir que les élections de 2025 se déroulent de manière juste et transparente, dans le respect de la loi et des droits humains.

JACQUES ROGER

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