De violents combats entre groupes rivaux au sein des forces armées nationales soudanaises font rage depuis hier en plusieurs endroits du pays.
Les hôpitaux indiquent qu’au moins 56 civils ont été tués, ainsi que plusieurs dizaines de militaires.
La bataille acharnée fait rage notamment pour le contrôle de la capitale Khartoum.
Sous la houlette du général et vice-président Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemedti, RSF tente de prendre le pouvoir. Il est l’un des chefs militaires qui ont participé au coup d’État de 2021.
Ce groupe paramilitaire Rapid Support Forces (RSF, plus de 100.000 hommes) affirme s’être emparé d’installations militaires et civiles essentielles. Hier, le groupe a affirmé avoir occupé le palais présidentiel – mais l’autre camp contrôlé par l’armée a démenti ces affirmations.
Sur ordre des autorités, Internet a été coupé dans tout le pays, rapporte à Reuters la plus grande entreprise de télécommunications du Soudan. Les stations de radio et de télévision nationales étaient sont fermées depuis samedi ; ces médias sont surveillés par le FPR depuis 2019.
Lors du soulèvement populaire de 2019, le président Bashir de l’époque avait é renversé.
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