Les ivoiriens savent se rassembler autour de leur mère patrie. Preuve en a été faite ce samedi 1er avril, à l’occasion de la rupture de jeûne collective initiée par le secrétariat national en charge de la diaspora du rhdp. À la salle Shah Nawaz, à Epinay sur seine, en région parisienne.
Placée sous l’égide de la piété, plusieurs guides religieux ont marqué par leur présence cette cérémonie . Prenant en premier la parole, le pasteur Emmanuel Guei, président de l’association des pasteurs ivoiriens de France ( APIF), a insisté sur la notion de pardon et de cohésion qui doivent marquer les ivoiriens ; quels que soient leurs chapelles politiques. Pour l’imam Lamine Mohamed Camara de Vaires Sur Marne, tout bon musulman doit s’imprégner de l’enseignement du prophète Mohamed, relatif au vivre ensemble. Il s’appuiera par l’exemple sur la vie de la tête de pont de l’islam, pour marquer son propos.
Pour le curé Armand Kodji de la paroisse de Versailles, le caractère divin de cette cérémonie qui a lieu la veille des rameaux, annonçant la prochaine résurrection du Christ ; mais aussi la rupture du jeûne musulman et du carême catholique, après des semaines de privations, » doit permettre à chacun d’examiner sa conscience, de cultiver l’amour du prochain, et d’inviter à la solidarité autour de nous ». Malgré le caractère oeucumenique de la cérémonie, l’imam Konaté de Treichville a tenu à préciser » Dieu donne le pouvoir à qui il veut, comme il veut. Aujourd’hui c’est au tour du président Alassane Ouattara. Il appartient aux ivoiriens de le soutenir et de prier pour lui.
Saluant cette cérémonie et la situant dans le contexte d’un échange qu’il veut régulier, M. Ouattara Dramane dit OD invite tous les ivoiriens à agir individuellement et collectivement autour de la cohésion. De sorte que partout où ils se retrouvent qu’ils mettent en avant le » Atouhou » national. Pour réduire le mur de méfiance que la côte d’Ivoire a connu.
Notons que cette cérémonie de rupture oeucumenique de jeûne était à sa seconde édition, après celle de 2020. édition marquée également par la présence des partis politiques ivoiriens ( Cojep, FpI , Pdci ) qui se sont fait représenter. On notait une foule nombreuse. La salle Shah Nawaz censée accueillir 400 invités a dû s’adapter pour accueillir près de 1500 personnes.
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