Malgré sa forte croissance, le marché africain de la gestion du patrimoine demeure concentré dans un nombre limité de pays. À elle seule, l’Afrique du Sud pèse plus de la moitié de ce marché.
Le marché de la gestion du patrimoine en Afrique devrait croître de 60% durant la prochaine décennie pour atteindre 240 milliards en 2032 contre 150 milliards en 2022, selon un rapport publié, mardi 28 mars, par Henley & Partners, un cabinet britannique spécialisé dans le conseil en matière de migration des investissements et de la planification de la résidence et de la citoyenneté.
Intitulé « Africa Wealth Report 2023 », le rapport précise que l’Afrique du Sud, et plus particulièrement la ville de Johannesburg, est le principal hub de l’industrie de la gestion de patrimoine sur le continent, avec des actifs sous gestion d’un peu plus de 85 milliards de dollars à fin décembre 2022.
Johannesburg tient en effet le haut du pavé des villes africaines comptant le plus grand nombre de personnes fortunées. La capitale économique de l’Afrique du Sud compte 14 600 millionnaires, 30 centimillionnaires (individus détenant des actifs d’un montant supérieur à 100 millions de dollars et inférieur à un milliard de dollars) et 2 milliardaires.
Viennent ensuite Le Caire (7 400 millionnaires, 27 centimillionnaires et 5 milliardaires), Le Cap (7 200 millionnaires, 26 centimillionnaires et 1 milliardaire), Lagos (5 400 millionnaires, 16 centimillionnaires et 3 milliardaires) et Nairobi (4 700 millionnaires et 11 centimillionnaires).
Henley & Partners indique par ailleurs que les gestionnaires de patrimoine, actifs en Afrique, ciblent en règle générale les particuliers disposant de plus de 500 000 dollars d’actifs investissables (fortune hors résidence principale). Les services les plus demandés par ces individus fortunés sont la gestion d’actifs, la planification financière et la planification successorale.
Avec Ecofin
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