Un futur chef d’État ne dit pas tout ce qu’il sait sur la place publique (par Liadé Gnazegbo)

Celui qui prétend diriger demain, doit être humble; moins bavard; savoir protéger des secrets d’État; avoir de la personnalité et du caractère; ne pas être manipulable, être désintéressé; éviter de tomber dans la pensée unique, qui est le point de rencontre de tous les renoncements, tous les sectarismes, de toutes les arrogances ; éviter l’excès du langage qui peut vous trahir; éviter l’imagination subie et préférer l’imagination choisie…

En Afrique et précisément en Côte d’ivoire, j’ai l’impression que, la politique rime avec l’arrogance, la défiance permanente ou la déconstruction de l’image des vieux.

Quel est ce pays où il n’y a plus de valeurs morales ?

Quel est ce pays où celui qui parle beaucoup pense tout savoir ?

Quel est ce pays où pour se faire bonne conscience, on est obligé de tout détricoter ?

Quel est ce pays où celui qui a le plus de potentialités en force de nuisance devient le chef légitime ?

Quel est ce pays où l’intelligence et la sagesse sont reléguées au second plan ?

Quel est ce pays où être jeune est une valeur ajoutée ?

Je pense que, lorsqu’ un homme politique vous a tout donné, il faut avoir la sagesse et l’honnêteté de le lui reconnaître pour votre propre avenir politique. Car toute fidélité fondée sur l’intérêt du moment, dure ce que dure l’intérêt. Elle est éphémère comme un contrat à durée déterminée, c’est à dire non renouvelable.

Le calme, la sincérité, la sagesse et l’équilibre dans les rapports humains sont plus importants que les amitiés basées sur des petits intérêts du moment où de circonstance.

LIADE Gnazégbo

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