Des acteurs de la sécurité privée en France réunis au sein de l’UDASP ne sont pas contents. Ils l’ont fait savoir à travers une conférence de presse organisée il y a quelques jours à Paris. Et le thème choisi : les acteurs de la sécurité privée face aux décideurs, quelle collaboration pour la sécurité des français ?
Selon les organisateurs, il s’agit pour eux de porter à la connaissance de la Presse et des autorités françaises, les préoccupations qui mettent leurs entreprises en danger. En cause, la loi n°2021-646 du 25 mai 2021 pour une sécurité globale préservant les libertés.
Selon le président de l’UDASP, M. Bakayoko Siaka, leur profession est confrontée à d’énormes difficultés causées par la prise de certaines décisions ou de textes de loi sans aucune concertation préalable avec les véritables acteurs de ce secteur qu’ils sont.
Les enjeux et défis sécuritaires nécessitent que les décideurs puissent prendre en compte le point de vue des acteurs de la sécurité privée notamment dans la pratique professionnelle » a -t-il plaidé.
C’est pourquoi, pour le président Bakayoko, l’édification de certains textes devrait prendre en compte la nécessité de concilier la préservation de l’ordre public et la protection des intérêts professionnels et personnels de l’UDASP. Le bureau de l’UDASP est composé de 2 vice-présidents M.AFELA Farid et Mme Anne-Marie COLY ainsi qu’un trésorier M.Biram NDIYAYE.
A la suite de son président, M. Serge Doh, secrétaire général de l’UDASP, a situé l’auditoire sur les difficultés à recruter des agents pour les sociétés de sécurité. . Autrefois, le domaine de la sécurité privée était dominé par des ivoiriens, camerounais et autres ultramarins. Aujourd’hui avec de nouveaux migrants venant de l’Europe de l’Est et des Balkans, le secteur s’est diversifié mais demeure sous tension.
Il a souhaité que l’état comprenne que c’est un véritable plaidoyer et non un bras de fer pour la levée de certaines lois barrières. D’où l’importance d’une franche collaboration pour la sécurité des français. En effet, nous devons reconnaître que la sécurité nous concerne tous.
A titre indicatif, l’UDASP c’est plus de 45 centres de formation, 120 formateurs, 40 sociétés de sécurité et 680 agents de sécurité. C’est un secteur d’activité en île de France qui emploie largement des immigrés d’origine africaine.
L’UDASP entend faire encore des démarches et mener des actions de communication en vue de contribuer efficacement et positivement la lutte pour la valorisation de leur profession.
Boni Félix Niangoran.
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