Droits de l’homme/La FIDHOP change de dénomination et se dote d’un nouveau bureau exécutif

Contesté en interne, le président de la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des droits de l’homme et de la vie Politique (FIDHOP), Gervais Boga Sako a dévoilé samedi à Abidjan la nouvelle appellation de l’organisation et le bureau exécutif remanié, suite à la démission en janvier de neuf membres.

Face aux journalistes rassemblés au siège de l’organisation, Gervais Boga Sako, entouré de ses deux premiers vice-présidents : Professeur Célestin Dadie et Me Herve Gouaméné, a d’abord fait l’historique de la FIDHOP, qui a selon lui, démarré ses activités en avril 2009 sans avoir pu obtenir son agrément, en raison de la crise militaro-politique de 2010-2011.

Rentré d’exil en juillet 2021, il explique avoir, avec ses amis, constaté l’inexistence légale de la FIDHOP au moment de relancer les activités de l’organisation. Pour y remédier, la FIDHOP a réintroduit un nouvel agrément qu’elle a finalement obtenu le 2 février dernier.

Ainsi, “pour (lui) donner une dimension internationale’’, la FIDHOP devient désormais la Fondation internationale pour l’observation et la surveillance des droits de l’homme et de la vie pacifique, a expliqué Gervais Boga Sako.

Outre la nouvelle dénomination, l’ossature du nouveau bureau exécutif, composé de 50 membres dont 16 vice-présidents, a été dévoilé. Autre innovation : initialement illimité, le mandat du président dure désormais trois ans et est renouvelable une seule fois.

En janvier, neuf membres de la direction qui accusent Gervais Boga Sako, entre autres choses, “de désintérêt manifeste” avaient rendu leur démission.

A l’entame de la conférence de presse, il a exprimé “l’indignation de la FIDHOP’’ sur trois sujets d’actualité dont la mise sur contrôle judiciaire de Pulcherie Gbalet.

“Cela ressemble à un musèlement. Ça fait un an que je suis moi aussi sur contrôle judiciaire. Nous sommes des défenseurs de droits de l’homme. Et cela ne donne pas une bonne image de notre pays’’ a-t-il déploré.

Serge Alain KOFFI

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