Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a affirmé, le lundi 6 février 2023, que la maladie ayant causé.
Le ministre Pierre Dimba a fait cette déclaration, au cours d’une conférence de presse afin d’éclairer l’opinion sur les investigations menées dans le cadre de la curieuse maladie qui a causé des décès à Kpo-kahankro, une localité située non loin de Bouaké. Il avait à ses côtés le professeur Bénié Bi Vroh, directeur coordonnateur de l’Institut national de l’hygiène publique( INHP) et le Pr Mireille Dosso, directrice de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire ( IPCI).
Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle a fait savoir à l’auditoire qu’un système de prise en charge avancée a été installé dans ledit village, dès le premier signal de cette maladie.
Ce dispositif, aux dires du premier responsable du système sanitaire ivoirien, composé d’infectiologues, d’épidémiologues, a permis, grâce à la qualité des soins, et surtout à la promptitude dans la prise en charge, de canaliser cette maladie et réduire considérablement le nombre de décès.
Pierre Dimba a saisi l’occasion pour adresser ses vives félicitations aux agents de la santé qui ont fait preuve de professionnalisme, d’abnégation et de résilience.
Il a par la suite ajouté qu’à ce jour, parmis les 34 malades hospitalisés, 24 d’entre-eux ont regagné leur domicile après la prise en charge sus-mentionnée. Fort donc de cela, il a affirmé sans sourciller que « la maladie est désormais sous contrôle ».
Pour sa part, le professeur Bénié Bi Vroh, directeur coordonnateur de l’Institut national de l’hygiène publique( INHP), a indiqué que suite aux investigations menées dans cette zone, un germe a été découvert dans un endroit où était logé un fétiche installé dans le village de Kpo-kahankro. Il a ainsi déclaré que 47% des victimes et 42% des décès liés à cette maladie seraient identifiés dans les environs de ce fétiche.
Et, soucieux de faire la lumière sur ce drame, des échantillons, selon le Pr Bénié, ont été prélevés et acheminés à l’INHP, pour des analyses approfondies.
À en croire le Pr Mireille Dosso, directrice de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire ( IPCI), les analyses des échantillons venus de l’INHP ont permis de découvrir un clostridium, c’est-à-dire, une bactérie qui produit des toxines. Cette bactérie, selon elle, est à la base des infections qui ont causé plusieurs décès à Kpo-kanhankro.
Il convient de rappeller que cette mystérieuse maladie a occasionné 16 décès dont 13 enfants et 3 adultes.
Avec CICG
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