Formées principalement d’un contingent de forces spéciales surentraînées [400/500 hommes et femmes], les militaires français ont un mois pour partir du Burkina Faso. Cette décision, annoncée moins de 48h après le voyage à Ouagadougou de la secrétaire d’État Chrysoula Zacharopoulou, est un nouveau revers, un nouveau coup dur pour Paris en Afrique de l’ouest.
La présence militaire française dans cette partie du continent se limite désormais au Sénégal [Ousmane Sonko n’en veut pas], à la Côte-d’Ivoire [contestée par la nouvelle génération] et au Niger. Mais pour combien de temps encore ?
Hervé Coulibaly
Le Burkina Faso confirme avoir demandé le départ des troupes françaises
Le porte-parole du gouvernement du Burkina Faso a confirmé, lundi 23 janvier 2023, que les autorités burkinabè ont demandé le départ des troupes françaises basées dans le pays, dans un délai d’un mois. « Ce que nous dénonçons, c’est l’accord qui permet aux forces françaises d’être présentes au Burkina Faso. Il ne s’agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France », a précisé Jean-Emmanuel Ouédraogo dans une interview sur la Radio-Télévision du Burkina (RTB). La France a répondu attendre toujours des clarifications de la part du président de la transition burkinabè Ibrahim Traoré concernant cette demande, a indiqué la porte-parole du Quai d’Orsay.
Le Burkina Faso a bel et bien demandé le départ des troupes françaises basées dans le pays, dans un délai d’un mois, a indiqué le porte-parole du gouvernement ce 23 janvier. « Les forces françaises sont basées à Ouagadougou sur la demande du Burkina Faso et de ses autorités, a déclaré Jean-Emmanuel Ouédraogo, dans une interview sur la Radio-Télévision du Burkina (RTB). Cette dénonciation est dans l’ordre normal des choses, elle est prévue dans les termes de l’accord militaire. »
Il a par ailleurs précisé sur la RTB que « ce que nous dénonçons, c’est l’accord qui permet aux forces françaises d’être présentes au Burkina Faso. Il ne s’agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France ».
Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué à l’AFP attendre toujours des clarifications de la part du président de la transition burkinabè Ibrahim Traoré concernant cette demande.
Au stade actuel, nous ne voyons aucune raison que la partie française ne respecte pas les termes d’un accord qu’elle a signé.
Avec RFI
Commentaires Facebook