Le chef de l’État togolais est arrivé ce 4 janvier au Mali. Selon les informations de Jeune Afrique, il prendra ensuite la direction de la Côte d’Ivoire, où il doit rencontrer Alassane Ouattara. Assimi Goïta va-t-il gracier les 46 militaires ivoiriens ?
Va-t-on enfin assister à la fin de la crise entre la Côte d’Ivoire et le Mali ? Son principal médiateur, Faure Essozimna Gnassingbé, est actuellement à Bamako, arrivé ce 4 janvier pour une visite de travail de 24 heures, essentiellement consacrée au sort des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis maintenant près de six mois. Selon nos sources, le président togolais doit ensuite se rendre à Abidjan, où il rencontrera Alassane Ouattara.
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Le président togolais, Faure Gnassingbé, est arrivé mercredi dans la capitale malienne. Il est chargé d’assurer la médiation dans l’affaire des 46 militaires ivoiriens soupçonnés d’être « des mercenaires » et détenus au Mali depuis juillet.
Selon les informations du journaliste Serge Daniel, le Président du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, est actuellement à Bamako, arrivé ce 4 janvier pour une visite de travail de 24 heures, essentiellement consacrée au sort des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis maintenant près de six mois. Selon Jeune Afrique, le président togolais doit ensuite se rendre à Abidjan, où il rencontrera Alassane Ouattara.
« Le président Faure vient d’arriver à Bamako pour une visite de quelques heures. Il a été accueilli par le président Assimi Goïta », a déclaré à l’AFP Abdoulaye Cissé, conseiller diplomatique au ministère malien des Affaires étrangères. « Les deux chefs d’État, après un premier tête-à-tête à l’aéroport, ont pris la route de Koulouba [où se trouve le siège de la présidence malienne], pour deux séances de travail, dont une à huis clos entre les deux présidents », a-t-il poursuivi.
Les 46 militaires ivoiriens soupçonnés d’être des « mercenaires » détenus au Mali depuis juillet, ont été condamnés le 30 décembre à vingt ans de réclusion criminelle, avant l’expiration de l’ultimatum fixé au 1er janvier par les chefs d’État ouest-africains à la junte malienne pour les libérer.
Ils ont été déclarés coupables d’ »attentat et complot contre le gouvernement« , « atteinte à la sûreté extérieure de l’État« , « détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre (…) ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur« , à l’issue d’un procès de deux jours à Bamako.
Avec beninwebtv
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