Depuis Washington, le président ghanéen a publiquement accusé ses voisins burkinabè d’avoir trouvé un arrangement avec la société militaire privée russe pour que ses mercenaires opèrent sur leur territoire.
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C’est la première fois qu’un chef d’État – qui plus est d’un pays voisin du Burkina Faso – formule aussi clairement de telles accusations. Mercredi 14 décembre, lors d’une déclaration conjointe à la presse avec Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, en marge du sommet États-Unis – Afrique à Washington, Nana Akufo-Addo a accusé les autorités burkinabè d’avoir « conclu un accord » avec la société militaire privée russe Wagner, qui lorgne le Burkina Faso depuis plusieurs mois après avoir réussi à s’implanter au Mali, fin 2021.
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#Burkina | Président #Ghana @NAkufoAddo : « Les mercenaires russes sont à notre frontière nord. Le #Burkina a maintenant conclu un arrangement avec le #Mali pour que les forces #Wagner présentes dans ce pays puissent intervenir au #Burkina » 👇🏾https://t.co/bXOiWOtjut pic.twitter.com/GTar4z3DQT
— Djakaridia Siribié 🇧🇫 (@Dsiribie) December 15, 2022
🎙️ »Le Burkina Faso a maintenant conclu un accord pour aller de pair avec le Mali en employant les forces #Wagner là-bas. Je crois qu’une mine dans le sud du Burkina leur a été attribuée en guise de paiement pour leurs services »
Nana Akufo-Addo, Président ghanéen pic.twitter.com/rDrmxKLnwQ
— L’ACCENT (@Laccent_) December 15, 2022
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