La Côte d’Ivoire est dans le top 3 en termes de dépôt de titres au niveau de l’Organisation africaine de la Propriété intellectuelle (OAPI), a relevé le directeur général de l’Office Ivoirien de la Propriété Intellectuelle (OIPI), Assandé Koffi Paul, le mardi 13 décembre 2022 à Abidjan-Plateau, lors de la conférence de presse hebdomadaire ‘’Tout Savoir sur’’ du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG).
« La propriété intellectuelle désigne tout concept de création, d’innovation et d’invention. L’OIPI travaille sur différents axes d’intervention de sorte à positionner la propriété intellectuelle comme un levier déterminant dans la politique visant la transformation structurelle de l’économie », a souligné Assandé Koffi Paul. Et d’ajouter que la Côte d’Ivoire est classée dans le top 3 en termes de dépôt de titres dans l’espace de l’Organisation africaine de la Propriété intellectuelle (OAPI), constitué de 17 pays.
Ces différents axes sont, selon lui, la structuration des filières et de la valorisation des produits agricoles et artisanaux, la promotion de l’innovation par le transfert de la technologie, permettre aux créateurs de mieux exploiter les titres déjà protégés, etc.
Il a indiqué qu’il existe plusieurs titres de propriétés intellectuelles composés de marques, de brevets, de dessins qui sont délivrés par l’OIPI.
Par ailleurs, Assandé Koffi Paul a fait savoir qu’en 2022, ce sont 15 millions de dépôts de marques, qui ont été faits à travers le monde, contre 1,5 million pour les inventions et les brevets et 1,5 million pour les dessins et modèles industriels.
En Côte d’Ivoire, les marques sont les titres les plus protégés. De 2017 à 2021, ce sont environ 600 marques qui ont été déposées annuellement.
En termes d’innovation, Assandé Koffi Paul a indiqué qu’au niveau mondial, la Côte d’Ivoire est classée au 112è rang sur 131 pays. En Afrique subsaharienne, la Côte d’Ivoire est 12ème sur 26 pays.
Évoquant la question de la contrefaçon, le conférencier a indiqué que l’Etat a pris des mesures vigoureuses visant à lutter contre ce fléau. A l’en croire, les marques déposées permettent d’éviter la contrefaçon.
Il a, pour finir, fait remarquer que tout citoyen peut faire enregistrer sa création à l’OIPI. Il a invité les inventeurs à avoir le réflexe de venir vers l’OIPI, non seulement pour protéger leurs droits mais revaloriser leurs créations. « Une marque protégée permet de mobiliser facilement des finances au niveau des banques », a-t-il dit.
CICG
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