Au titre du bilan de l’apprentissage en 2022 dans l’Enseignement technique et la Formation professionnelle, 6 000 apprentis ont été recrutés et sont en formation dans 42 établissements avec 6 000 contrats signés et placés auprès de plus de 2000 maîtres d’apprentissage dans plus de 700 entreprises engagées sur trois ans.
Ces chiffres ont été donnés par le directeur de l’Apprentissage et de l’Insertion professionnelle au ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentisssage, Nangalourou Tuo, le mardi 06 décembre 2022 à Abidjan-Plateau, au cours de la conférence de presse hebdomadaire ‘’Tout Savoir sur’’ du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG).
50 apprentis sont en formation diplômante en BT Maintenance industrielle dans 15 entreprises, 1 500 apprentis sont en formation dans la zone nord avec l’AGEFOP et 650 jeunes sont formés dans le cadre du Projet Grande Distribution en partenariat avec le Consortium des entreprises de la Grande Distribution, a ajouté Monsieur Tuo.
Aussi, 35 jeunes ont été recrutés et formés à Egletons, en France, dans les métiers du Bâtiment et des Travaux publics (BTP) en partenariat avec le Club Abidjan Ville durable.
A cela, s’ajoute le démarrage de la construction du « Garage Ecole » d’Abobo, lancé en octobre 2022.
Selon lui, toutes ces actions sont mises en œuvre dans le cadre de l’Ecole de la Deuxième Chance (E2C) avec le concours du secteur productif.
Au niveau de l’insertion professionnelle, a-t-il précisé, les dernières statistiques indiquent un taux d’insertion estimé à 32% en 2020. L’objectif du ministère est de doubler ce taux d’insertion (65%) d’ici à 2025, a-t-il annoncé.
Concernant les chantiers de 2023, il a annoncé l’intensification des formations dans le cadre de l’Ecole de la Deuxième Chance. Après une phase pilote en 2022, le ministère passera à échelle dès 2023. Ce programme, dont l’une des composantes est l’apprentissage, vise à former et insérer, à l’horizon 2030, un million de personnes sans emploi ou mal insérées, avec un objectif intermédiaire de 400 000 personnes dans le cadre du PsGouv2 sur la période 2022-2024. Un autre chantier en 2023 concernera l’appui et le suivi de l’insertion des diplômés.
L’apprentissage est donc un mode de formation professionnelle qui comprend deux parcours. Notamment le parcours diplômant qui est ouvert aux personnes âgées de 14 à 27 ans. Il est sanctionné soit par le Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) accessible dès la classe de 5ème, le Brevet de Technicien (BT) accessible à partir de la classe de 3ème et le BTS accessible à ceux qui ont au moins le baccalauréat ou le Brevet de Technicien (BT). Et le parcours qualifiant qui est ouvert à toute personne âgée d’au moins 14 ans (sans limite d’âge maximum), scolarisée ou non est sanctionné par le Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) pour des formations n’excédant pas douze mois.
Monsieur Tuo a également présenté les avantages de la formation et de l’apprentissage au profit des apprentis et des entreprises.
Selon lui, l’apprenti reçoit une formation, un certificat ou un diplôme et une qualification correspondant aux besoins du secteur productif, facilitant son insertion professionnelle.
Les périodes d’apprentissage sont également comptabilisées dans l’expérience professionnelle de l’apprenti qui peut bénéficier d’une carte de transport comme tout élève ou étudiant.
L’apprenti reçoit une pré-rémunération minimale mensuelle arrimée au SMIG. Soit 30% du SMIG en 1ère année (20 000 FCFA), 50% en 2ème année (30 000 FCFA) et pour les formations qualifiantes 70% en 3ème année de formation (45 000 FCFA).
Pour ce qui est des avantages au profit des entreprises, Monsieur Tuo a dit que l’entreprise bénéficie des avantages fiscaux définis par le code général des impôts, avec un contrat d’apprentissage exempté de formalités d’enregistrement et de timbre et une exonération d’impôt sur la pré-rémunération de l’apprenti.
CICG
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