Le Bnetd, fleuron du développement ivoirien valorise ses travailleurs – Le Dg Ange Coulibaly donne les raisons

Reconnaissance du mérite

Anciennement  »Direction et contrôle des grands travaux » (Dcgtx) née de la volonté de Félix Houphouët-Boigny en 1978, le Bnetd est devenu incontournable dans le processus de développement des infrastructures de la Côte d’Ivoire. Le Bureau d’études techniques et de développement (Bnetd) a marqué un temps d’arrêt le 23 novembre dernier, au Sofitel Hôtel Ivoire pour honorer ses travailleurs. Au moins 300 d’entre eux ont ainsi reçu des mains du Dg Ange Coulibaly et de deux membres du gouvernement, des médailles qui récompensent leur mérite durant des années de labeur.

Les récipiendaires ont entre 15 et 35 ans de service et la distinction reçue va de la médaille Grand Or pour les plus anciens à la médaille d’argent pour ceux qui totalisent 15 ans d’ancienneté.

L’instant était festif, sept ans après la précédente cérémonie. Parents et invités des travailleurs ont savouré ce moment de bonheur et de longévité dans le travail qu’ils ont choisi. Ils sont docteurs, ingénieurs en génie civil, ingénieurs agronomes et autres disciplines, managers, assistants, coursiers, chauffeurs, reprographes…, hommes et femmes qui ont été ainsi célébrés.

Le directeur général n’a pas manqué d’associer à ces distinctions, les pionniers qui auront marqué l’histoire ancienne et récente du Bnetd. Le défunt Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et Apetey Kouassi, ministre et ancien Dg ont obtenu des distinctions honorifiques. Seul bémol, le trait passé sur Ahoua Don Mélo, docteur ingénieur de ponts et chaussées et directeur général après 2010 qui aura également laissé son empreinte sur le Bnetd.
Dans son adresse aux travailleurs, Ange Coulibaly a magnifié l’ardeur de ses administrés dont il s’est dit fier d’honorer le dévouement. Pour lui, travailler au Bnetd est d’abord un sacerdoce et il les a invités à poursuivre leurs efforts.  »Le besoin de reconnaissance au travail s’impose parce que c’est un levier de motivation important qui conditionne la force de l’investissement des travailleurs », a-t-il exalté. Puis l’ancien élève du lycée scientifique de Yamoussoukro d’ajouter dans une note éditoriale :  »J’aimerais féliciter le courage et la loyauté de ces collaborateurs qui ont fait preuve d’abnégation et porté haut les projets de développement de la Côte d’Ivoire ces 35 dernières années ».
Au nom des récipiendaires, Serge Ohui Yapi, coordonnateur de projets, a traduit le sentiment de gratitude des travailleurs.  »Forts de votre confiance en nous et conscients de la nécessité de satisfaire les attentes d’un Bnetd plus performant et plus compétitif, nous vous réitérons notre disponibilité, notre loyauté et notre détermination à aller plus vite et plus loin, sous votre leadership éclairé », a-t-il déclaré.

Cette cérémonie a été aussi l’occasion pour l’institution de contrôle de grands travaux de rendre un hommage à son premier directeur, le franco-tunisien Antoine Cesaréo. Il a contribué, des années durant (1978-1992) à façonner la Côte d’Ivoire moderne par ses réalisations et ses conseils. Il était le  »réalisateur » des rêves d’Houphouët à l’instar d’un certain Pierre Fakhoury.

SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr

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