Les politiciens ont d’autres chats à fouetter, leurs réélections, comment piller encore plus les caisses de l’État, comment acheter des armes pour protéger leur pouvoir, comment se faire la guerre, comment développer leurs régions d’origine etc. Les parents, face à la crise, n’ont pas les moyens d’aider leurs enfants, d’autres familles restent sans hommes, morts ou tués durant les nombreuses crises, dont l’une se profile déjà à l’horizon 2025.
Les filles, elles sont certes victimes de la dépravation des mœurs depuis l’apparition d’Internet, mais elles peuvent être accusées de ne pas toujours écoutés les conseils des éducateurs de la sante, ou les cours sur les mesures de préventions reçus a l’école.
Là-où les nombreuses autres campagnes de sensibilisation n’ont pas suffi, pourquoi ne pas essayer la voie de la poésie, la voix et la plume du poète ? C’est le pari de l’écrivain avec son poème, qui sera distribué dans tous les établissements secondaires et primaires (CM1 et CM2).
Sylvie Kouamé
L’ écrivain Eric Koffo dénonce les grossesses précoces en milieu scolaire à travers un poème
QUE CESSENT CES GROSSESSES PRECOCES
Elles poursuivaient leurs études tranquillement
Dans l’intention de les achever fièrement
Avec l’espoir de les réussir brillamment
Sans savoir qu’elles seraient freinées dans leur élan, brutalement
Elles rêvaient d’une vie meilleure, absolument
S’appliquant à suivre les cours assidûment
A étudier, au grand bonheur des parents, leurs leçons régulièrement
Vêtues de leur uniforme bleu-blanc, élégamment
Elles étaient dans ce milieu scolaire, dans la fleur de l’âge, simplement
En pleine croissance physiologique, assurément
Innocentes à souhait et naïves totalement
Sans savoir qu’elles seraient la proie de prédateurs, impitoyablement
Elles ont été victimes de grossesses précoces, finalement
Des grossesses à risques auxquelles elles sont exposées dangereusement
Si elles n’y perdent pas la vie tragiquement
Ce sont leurs études qui sont gâchées inutilement
Quand on est élève, on n’élève pas un enfant, logiquement
Quand on est adolescent, des erreurs se paient cash, malheureusement
L’école n’est pas une maternité, franchement
Alors, que cessent ces grossesses précoces, immédiatement.
Commentaires Facebook