Cette nouvelle idée n’a pas semblé plaire aux forces de la gendarmerie.
Elle donnera lieu à des courses-poursuites dans tout le village,
déversant des centaines de boites de Lacrymogènes dans les rues et dans
les habitations. Mais bien avant les violences, dans la matinée, des
gendarmes accompagnés tenant une liste procédant à des arrestations.
La crise de chefferie d’Adjamé-Bingerville qui a débuté depuis plusieurs
mois poursuit son petit bonhomme de chemin, allant crescendo,
d’intensité en intensité, de dangerosité en dangerosité, sans que cela
n’émeuve personne.
Sous les regards indifférents des autorités politiques et
administratives, la Gendarmerie, un corps d’élite s’adonne à cœur joie,
à des actes de barbarie et à la bastonnade, sans calcul, des populations
du village, à la demande de personnes tapies dans l’ombre mais
heureusement bien connues de tous. La situation à Adjamé-Bingerville est
en passe de devenir une crise grave, si le gouvernement n’y prend garde.
ledebativoirien.net
L. S.
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