Des étudiants ivoiriens en difficultés dans les universités françaises risqueraient de perdre leur titre de séjour étudiant.
La honte s’opère sur la qualité de l’enseignement ivoirien à l’étranger, notamment en France où beaucoup rencontrent des difficultés à tous les niveaux. Pour ceux à qui, l’état a octroyés des bourses d’études supérieures, se retrouvent au pied du mur et sont incapables de suivre correctement leur cursus universitaire.
Les parents de ces étudiants sont informés du calvaire qu’ils rencontrent dans leurs amphis, car confrontés aux autres étudiants étrangers, qui leur dament le pion, les ivoiriens ne piquent pas.
Voilà les résultats calamiteux de l’éducation nationale et de la formation des élèves et étudiants de la Côte d’Ivoire. C’est vrai qu’à sa prise de fonction, la ministre Mariatou Koné a instruit, des états généraux de l’éducation nationale, mais, l’erreur est déjà commise. Le constat est triste et palpable, malheureusement, hélas. Est-ce que, ces étudiants qui se voient en énormes difficultés en tout genre en France, retourneront au pays si oui, pour faire quoi ?
N’est-ce pas l’occasion d’auditer tous ces enseignants du supérieur de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur ? Comment pour des besoins cupides de rentes viagères, un dentiste se voit dans l’obligation de soigner des enfants ? Comment, pour toujours ces mêmes raisons, un instituteur peut -il donner des cours à l’université à des étudiants ? A-t-il le niveau? Il parait qu’ils sont pleins dans les universités ivoiriennes, les demi-teintes.
En Belgique, ces ivoiriens à qui, l’état blege a refusé de renouveler leur titre de séjour, certains sont tombés dans la clandestinité et d’autres, se sont introduits dans le système en devenant des aides-soignants, des garçons de salle, pour des futurs médecins que le pays attend.
Aucun étudiant ivoirien, n’est capable d’écrire correctement une simple phrase, sans faire des fautes élémentaires. Les voilà, dans des difficultés et à la fin de l’année, beaucoup perdront tous leurs privilèges et n’auront pas ce courage de retourner et finiront par tomber dans la clandestinité et pendant ce temps, l’état compte sur eux, pour assurer la relève.
N’est-il pas temps de prendre le courage à deux mains et procéder par des audits de ces enseignants universitaires dont beaucoup ne sont là que parce qu’ils connaissent des parents ou simplement ont payé de l’argent pour être à ces postes qui abîment les étudiants ?
Nous reviendrons sur ce danger car, c’est un grand danger. Prenons le cas des étudiants en médecine qui sortent des universités ivoiriennes, non seulement, ceux-là, n’ont aucun laboratoire pour leur formation et voilà sans doute, une des raisons des morts en cascades en Côte d’Ivoire, dans les centres de santé. Comment comprendre que pour des sages-femmes formées à aider à donner la vie, comme elles ont payé leur formation, n’ayant pas l’amour de leur profession laissent parfois, des femmes en travail seules qui meurent à la fin sur les tables d’accouchement avec leur bébé ?
Il faut revoir tout le système éducatif, les étudiants actuels ivoiriens font la honte de l’état de Côte d’Ivoire dans les universités étrangères. Soit, on ne les envoie plus aux frais du contribuable ivoirien, ou s’ils doivent aller se faire former, il faut que l’état les audite d’abord, avant de leur remettre des bourses d’études. Ces milliers d’enseignants dans les universités qui n’ont pas le niveau requis pour ces formations supérieures, doivent quitter les amphis. Sinon, ce sont des crimes contre l’humanité, ces enseignants du supérieur.
Joël ETTIEN
businessactuality.com
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