Depuis 2008 le ballon d’or est toujours allé soit à Messi ou au Portugais Ronaldo, sauf en 2018 où il fut remporté par le Croate Luca Modric, après un mondial exceptionnel en Russie.
L’année dernière, l’Argentin du PSG avait devancé à la surprise générale de peu le grand favori, le Polonais Lewandowski. Cela avait suscité de nombreuses critiques, après quoi l’organisateur France Football s’est vu forcer de modifier la procédure de vote. Cette année, les journalistes sportifs de 180 pays n’étaient plus autorisés à présenter leur top 5, mais uniquement les journalistes des pays figurant dans le top 100 du classement FIFA.
Benzema tout comme Lewandoski en 2021, était le grand favori cette année, après ses victoires en ligue des champions Uefa avec le Real Madrid et en Coupe des Nations avec la France.
Dans sa chambre du centre de formation de Tola-Vologe, tapissée de posters du Brésilien Ronaldo, le gamin de Bron en rêvait nuit et jour. Il aura fallu s’armer de patience, souvent dans l’ombre de ceux qui prenait la lumière à sa place.
Ce lundi 17 octobre est son jour : Karim Benzema, ému aux larmes ce lundi au théâtre du Châtelet, est l’incontestable Ballon d’Or 2022.
A 34 ans, il devient le cinquième français, le premier depuis Zinedine Zidane en 1998, à soulever la plus belle et la plus prestigieuse des récompenses individuelles. Joli clin d’oeil du destin, c’est ZZ, son modèle, son inspiration, son grand frère et son ancien coach, qui lui a remis le précieux trophée. L’attaquant du Real Madrid, auteur d’une saison exceptionnelle, devance Sadio Mané (Liverpool) et Kevin De Bruyne (Manchester City). Kylian Mbappé (PSG) a pris la 6e place.
Son sacre est indiscutable et le Madrilène avait tué tout suspense en planant sur la dernière édition de la Ligue des champions comme seul Cristiano Ronaldo l’avait fait avant lui. Il lui aura fallu justement attendre le départ du Portugais en 2018 pour occuper la place que mérite son talent, la première. Désormais chef de file de l’armada madrilène, KB9 a flirté avec les honneurs l’an dernier (4e au palmarès) avant de connaître la consécration à un âge où le commun des mortels décline. Lui n’a jamais été aussi fort et devient le deuxième Ballon d’Or le plus âgé de l’histoire derrière Sir Stanley Matthews.
Avec Eurosport
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