Le projet de budget de l’État pour l’année 2023 s’équilibre en ressources et charges à 11 694,4 milliards de FCFA, soit une progression de 18,1% par rapport au budget initial de 2022, et de 8,9% par rapport au budget révisé de 2022, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, le mercredi 12 octobre 2022 à Abidjan, à l’issue du Conseil des ministres.
« Le Conseil des ministres a adopté la loi de finances portant budget de l’État pour l’année 2023. L’orientation budgétaire de l’exercice 2023 s’inscrit dans une perspective de consolidation budgétaire avec une réduction du déficit projeté de 6% à fin 2022 à 4,8% du PIB en 2023. Le projet de budget pour l’année 2023 s’équilibre en ressources et en charges à 11 694,4 milliards de FCFA et enregistre donc une progression de 18,1% par rapport au budget initial de l’année 2022 et 8,9% par rapport au budget révisé de 2022 », a annoncé Amadou Coulibaly, par ailleurs ministre de la Communication et de l’Economie numérique.
À en croire le ministre porte-parole du gouvernement, l’équilibre budgétaire devrait évoluer pour atteindre 13 072,4 milliards de FCFA en 2024 et 14 169,6 milliards de FCFA en 2025.
Il a précisé que ce projet de budget pour l’année 2023 est structuré en 32 dotations et 137 programmes répartis au sein des institutions et ministères et est accompagné d’une matrice de réalisations par ministère. Celle-ci servira de base au renforcement du suivi-évaluation de l’action gouvernementale.
Selon le porte-parole du gouvernement, ce projet de budget porte la volonté du gouvernement de soutenir davantage les secteurs en difficulté et de contenir la poussée inflationniste. Cette orientation vise à consolider le rythme de progression des activités économiques actuelles qui sont autour de 6,8%, un rythme qui devrait être poussé à 7% en 2023 et de façon à préserver le pouvoir d’achat des populations et maintenir le climat social actuellement apaisé.
Amadou Coulibaly a rappelé que ce projet de budget qui sera soumis au Parlement pour adoption, intervient dans un contexte particulièrement difficile, marqué par un ralentissement du rythme de projection de la croissance économique mondiale en raison de la crise de Covid-19, qui a impacté beaucoup d’économies dans le monde, et tout récemment à cause de la guerre en Ukraine.
« Ces deux éléments ont impacté fortement le prix des denrées alimentaires de base, ainsi que le coût des produits énergétiques. En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, le gouvernement a pris des mesures socioéconomiques afin d’atténuer l’impact de ces deux événements sur la vie des Ivoiriens », a-t-il rappelé.
CICG
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