Précision: Ces différents procès n’avaient pu se tenir sous l’ancien régime de la refondation, dont les deux cités étaient de hauts cadres.
Déchets toxiques : Procès contre le lieutenant-colonel Kacou brou de la police maritime, dit maréchal KB de la Fesci, par ailleurs députe de Sahounkro et le commandant de la douane ivoirienne Soro Doh dit national Dosky pour menaces de mort, tentatives d’enlèvement et d’assassinat prévu au vendredi 04 novembre 2022 à 8h devant le Tribunal correctionnel du Plateau.
Hier jeudi, de 10 H à 11 H 02 MN, Monsieur Charles KOFFI, Président du RENADVIDET-CI a animé un point de presse au siège de ladite structure sis à ADJAME 220 LOGEMENTS. Lors de celui-ci, il a livré l’information suivant laquelle, il avait réactivé ses plaintes portées contre les nommés KACOU BROU dit Maréchal KB DE LA FESCI et SORO DOH dit National DOSKY de la FESCI pour menaces de mort, tentatives d’enlèvement et d’assassinat.
Il a souligné que du fait de leur protection par le régime politique précédent, le traitement de ces plaintes avaient été gelées. Il estime que pour la justice, ces plaintes doivent être examinées afin de situer les responsabilités et ainsi mettre fin à l’’impunité dont ils jouissaient sous ledit régime.
En effet, il a soutenu que lors du processus d’indemnisation à l’initiative de l’Etat de Côte d’Ivoire, le sieur GOHOUROU Claude, Président de la prétendue Coordination Nationale Des Victimes Des Déchets Toxiques de Côte d’Ivoire dite CNDVT-CI avait dénoncé du fait des agents du Trésor, la rétention indue de la somme de 50 mille F CFA dans les 200 mille F CFA qui étaient dus aux victimes ambulatoires des déchets toxiques.
Suite à cette dénonciation, il avait été impliqué, courant mars 2009, dans ledit processus au Trésor d’Abidjan-Sud, par monsieur KALOU Emmanuel, alors Trésorier Payeur Général en charge du processus d’indemnisation à l’initiative de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Contre toute attente audit lieu, de concert avec l’Agent Comptable dudit Trésor, Monsieur DANON KOME Aristide, ils détournaient soit la moitié de cette indemnisation, c’est-à-dire100 mille F CFA, soit la totalité de cette indemnisation, c’est-à-dire les200 mille F CFA.
Il a poursuivi pour expliquer que la liste des 95 mille victimes recensées par l’Etat comportait des centaines de cas d’homonymies. Ils se servaient de ce prétexte pour faire mains basses sur l’indemnisation des vraies victimes en mentionnant sur le double de leurs document administratif qu’ils avaient dupliqué ce qui suit « ce n’est pas toi ». D’autres plus chanceuses, après plusieurs allées et venues onéreuses se voyaient obligées de transiger sur la moitié de cette indemnisation, soit 100 mille F CFA. Les sommes issues dudit détournement étaient partagées entre eux, la FESCI et certains Commissaires de Police.
Il a affirmé qu’égard à cette situation, en sa qualité de représentant de victimes, il avait été saisi par les victimes grugées par ces derniers.
Face à cette situation, il a souligné avoir pris rendez-vous avec monsieur KALOU Emmanuel, par le biais de monsieur YAO Pipira Denis, Président de la Fédération Nationale Des Victimes Des Déchets Toxiques De Côte d’Ivoire dite FENADVIDET-CI qui, au même moment, veillait sur les intérêts des victimes qui étaient indemnisées au Trésor d’Abidjan-Nord ; lieu où exerçait monsieur KALOU Emmanuel. L’objectif de cette rencontre, était de mettre à sa disposition, la liste des victimes supposées avoir été indemnisées par GOHOUROU Claude pour vérification de l’effectivité leur indemnisation.
Il a expliqué que : « dans le but de me couper l’herbe sous le pied par rapport à ce rendez-vous, GOHOUROU Claude avait eu recours au nommé KACOU BROU dit Maréchal KB de la FESCI. Ce dernier avec MIAN AUGUSTIN, SORO DOH alors respectivement Secrétaire Général National de la FESCI et Secrétaire aux Finances de cette même structure s’étaient rendus avec lui chez monsieur KALOU Emmanuel pour le présenter comme leur filleul. Après quoi, ce dernier avait refusé de me recevoir.
Je m’étais donc rendu à la cité rouge de Cocody pour rencontrer le nommé KACOU BROU. Audit lieu, je lui avais expliqué que GOHOUROU Claude détournait l’indemnisation des victimes et qu’il serait mieux pour lui de ne pas s’y associer. En réponse, il m’avait demandé de voir SORO DOH au prétexte que c’est à lui, qu’il avait confié la gestion de cette affaire. Au terme de la rencontre que j’ai eue avec ce dernier, il m’avait dit de me mettre à l’écart et qu’il s’agissait, selon ses propres termes, « d’un mangement ».
Vu que ces personnes se complaisaient dans cette situation, j’avais décidé, à travers une conférence de presse d’en parler. Mais avant, pour éviter toute interprétation politique des actions communicationnelles que j’envisageais mener en vue de faire arrêter cette saignée, j’avais dû rencontrer monsieur KONATE Navigué, au moment des faits, Directeur des Affaires Politiques de feu Désiré TAGRO, ex Ministre de l’Intérieur sous le régime FPI. Ce dernier était surpris, qu’outre les questions de sous-location de chambres universitaires dans lesquelles le nom de KB était mêlé, que le même était aussi impliqué dans les affaires relatives au détournement des fonds alloués à l’indemnisation des victimes des déchets toxiques.
A la suite de cette rencontre, j’avais été joint téléphoniquement par KB. Il m’avait menacé en ces termes : « Si dans tes conférences de presse, tu parles de moi et de MIAN Augustin, tu auras affaire à moi et à la FESCI… ».
Suite à ces menaces, j’avais, par soit-transmis N°545/CF/PR-AP/TPI du Procureur de la République en date du 18 novembre 2009, déposé une plainte à son encontre pour menace de mort.
Le 06 novembre 2009, j’avais appelé à une mobilisation massive des victimes devant le palais de justice du Plateau aux fins d’empêcher que notre indemnisation fût transférée sur le compte de l’association imaginaire présidée par GOHOUROU Claude, notamment la Coordination Nationale Des Victimes Des Déchets Toxiques De Côte d’Ivoire dite CNDVT-CI. Suite à cette mobilisation massive de ces victimes, cette association fut déboutée pour défaut de capacité juridique. Juste après quoi, pour mettre à exécution ladite menace, j’avais été pris à partie au niveau de l’arrêt de bus du CCIA par des centaines d’éléments de la FESCI avec à leur tête le nommé SORO DOH qui leur ordonnait de me tuer devant des passants médusés par cette scène horrible en ces termes : « TUEZ-LE, TUEZ-LE, TUEZ LE… C’EST UN VOLEUR…TUEZ-LE ».
Au moment où ils me ruaient de violents coups, une victime qui avait suivi cette scène avait alerté les forces de l’ordre postées devant ledit palais de Justice qui y était, à l’effet d’assurer la sécurité de cette manifestation pacifique. Lorsque celles-ci étaient arrivées à notre niveau, à la question de savoir ce qui m’était reproché par mes agresseurs, ceux-ci avaient répondu que j’étais un voleur et qu’ils me conduisaient au Premier Arrondissement du Plateau. Ces forces de l’ordre surprises leur avaient indiqué la Préfecture de Police qui était proche d’eux. Surprises également par leur refus de me conduire à ladite préfecture, ces forces de l’ordre s’étaient interposées entre nous en faisant usage de leurs armes.
A la vérité, ils avaient réussi l’ordre celui qui était considéré comme le« Seigneur » de la FESCI, à savoir le nommé KACOU BROU dit Maréchal KB DE LA FESCI, commanditaire de cet enlèvement, pour mission de me conduire à la cité rouge de Cocody afin de m’assassiner froidement comme beaucoup d’autres l’avaient déjà été audit lieu sur ses ordres. Ceux-ci avaient été simplement torturés puis découpés en petit morceaux, mis dans des sacs et enfouis sous terre.
A ladite Préfecture, j’ai fait ma déposition en portant une plainte régulière contre le nommé KACOU BROU et autres pour menaces de mort, tentatives d’enlèvement et d’assassinat.
Toutes ces plaintes ont été curieusement mises sous l’éteignoir sous le régime politique précédent. Ces différentes plaintes ont été réactivées par moi le 29 avril 2022 devant le Tribunal correctionnel d’Abidjan.
Après payement de la consignation de 50 mille F CFA fixée par le Tribunal Correctionnel en raison d’ 1 francs symbolique demandé par moi à titre de dommages et intérêts, à l’audience du vendredi 15 juillet 2022, cette affaire a été renvoyée pour jugement par ce Tribunal au vendredi 04 novembre de la même année.
Enfin, je voudrais faire observer que le 28 février 2022, j’ai saisi le Président de l’Assemblée Nationale, à l’effet d’obtenir la levée de l’immunité parlementaire du sieur KACOU BROU dit MARECHAL KB, député à l’Assemblée Nationale. Mais à ce jour, cette demande est restée sans suite.
Les victimes que nous avons interrogées au terme de ce point de presse ont non seulement réitéré leur confiance en la justice mais aussi et surtout, souligné qu’ils attachaient du prix au rendu de la justice dans cette affaire.
Affaire à suivre…
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