Le gouvernement se donne les moyens de faire de l’enseignement technique et de la formation professionnelle une vraie alternative à l’enseignement général. Et depuis un vent de dynamisme souffle sur l’ensemble du dispositif. D’importants travaux de réhabilitation, d’équipement et de construction ont été entrepris pour accroître l’offre de formations.
Faire de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, une voie d’avenir pour une insertion professionnelle réussie et durable. L’ambition du gouvernement est clairement affichée. L’objectif poursuivi est de passer progressivement de 5% des effectifs actuellement, à près de 20% en 2025.
La nouvelle image que l’on veut donner à l’enseignement technique et attirer davantage d’apprenants passe nécessairement par la mise à niveau du dispositif qui compte, pour le public, 81 structures de formation (03 établissements d’enseignement technique, 65 établissements de formation professionnelle, 03 ateliers d’application (AAP) et 10 unités mobile de formation.
Les structures publiques, pour l’année scolaire 2021-2022 ont accueilli 34 816 élèves encadrés par 2 532 enseignants. Tandis que 79 350 apprenants étaient inscrits dans les 505 établissements du privé.
Le gouvernement a fait d’importants travaux dans plusieurs établissements. A Bouaké, au Collège d’enseignement technique (CET), les locaux occupés anciennement par le CBCG ont été réhabilités à hauteur de 108 500 000 FCFA.
Au lycée professionnel de Jacqueville, l’internat a été réhabilité et équipé. L’internat du lycée professionnel de Man a également fait peau neuve.
En plus de la réhabilitation et de l’équipement des centres existants, de nouvelles structures sortiront de terre bientôt pour renforcer le dispositif.
En effet, le Premier Ministre, Patrick Achi, a procédé, le lundi 24 janvier 2022 à Ebimpé, dans la commune d’Anyama, au lancement des travaux de construction de sept établissements de formation professionnelle, répartis sur l’ensemble du territoire national d’Anyama, Yamoussoukro, Kong, Gbéléban (Odienné), Diabo (Bouaké), Dabakala et Korhogo. Ils disposeront tous d’un internat. Ce sont, au total, 14 filières qui seront enseignées dans ces établissements. Les élèves apprenants seront formés, entre autres, en mécanique générale, électricité et électronique, chaudronnerie et soudure, froid et climatisation, conducteurs d’engins de travaux publics, etc.
Ces établissements dont la construction se fera en parfaite cohérence avec le secteur privé permettront de former les techniciens et les ingénieurs dont le pays a besoin pour accélérer la marche de son industrie, de ses entreprises et celle de son marché de l’emploi.
Le Lycée professionnel de Yamoussoukro sera bâti sur une superficie de 20 ha pour une capacité de près d’un millier d’apprenants en électricité et électronique, en maintenance véhicules et engins et en froid-climatisation.
Le Centre de formation technique (CFT) de Gbéléban, aura une capacité d’accueil de 300 apprenants dans les filières agriculture, élevage, mécanique agricole et mécanique moto. Le Lycée professionnel de Kong, quant à lui, aura une capacité d’accueil de 500 élèves et formera aux métiers de l’agro-Alimentaire, de mécanique agricole et de froid-climatisation. Sa superficie est de 28,5 Ha.
Ces projets sont financés à environ 22 milliards de FCFA par l’Etat ivoirien et Exim Bank of China (124,6 milliards de FCFA), soit près de 146,5 milliards de FCFA.
La construction du futur lycée agricole international de Botro (région de Gbêkê) reste aussi un projet majeur. Le coût des travaux de réalisation est estimé à 10 milliards de FCFA qui seront financés par l’AFD dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D).
Ces différents chantiers illustrent parfaitement la volonté du gouvernement de faire de l’enseignement technique et de la formation professionnelle une vraie alternative à l’enseignement général.
CICG
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