La grogne s’intensifie au sein des planteurs notamment ceux membres du syndicat national pour la revalorisation des planteurs de Côte d’Ivoire (Synarep-CI). Ceux-ci sont mécontents de la précarité dans laquelle ils vivent.
Ils jugent aussi inacceptable que le pays tire l’essentiel de ses ressources financières de divers produits agricoles et que les acteurs de ces secteurs broient le noir. D’où la tenue de cette conférence de presse animée par M. Koulaï Mangni Valentin le secrétaire général national du Synarep-CI et ses collaborateurs le mardi 20 septembre 2022 au siège de l’organisation sise à Yopougon.
Cette conférence de presse visait à crier non seulement leur colère face à la précarité dans laquelle vivent les planteurs du pays alors que les richesses sont selon leurs dires en majorité tirées des produits agricoles.
C’était aussi l’occasion pour le syndicat d’interpeller à la fois le Chef de l’Etat Alassane Ouattara, le Premier ministre Jérôme Patrick Achi et le Ministre d’Etat Ministre de l’Agriculture, Kouassi Adjoumani pour la revalorisation des prix bord champ des produits tels que le café et le cacao par le Gouvernement pour la prochaine campagne 2022-2023.
Selon le conférencier le coût du kilogramme bord champ du cacao qui est actuellement de 825 FCFA devrait grimper à 1500FCFA. Et le café passé de 700 FCFA à au moins 1000FCFA/Kg.
Le coût des produits agricoles tels l’anacarde, le coton, l’Hévéa, les noix de palme, devrait aussi croître afin que les planteurs puissent véritablement vivre des fruits de leur travail.
Cette tribune fut aussi l’occasion pour le syndicat d’interpeller le Chef de l’Etat sur nombre de sujets. Entre autres le respect du coût bord champ des produits agricoles, sur la sécurité des planteurs, le paiement de la prime Covid-19 des planteurs, le financement des sociétés coopératives, l’amélioration des conditions sociales des planteurs notamment l’assurance maladie, les logements sociaux qui devraient être, selon eux, une priorité pour le gouvernement.
En somme, le Synarep-CI souhaite la mise en place d’un cadre de discussion entre le gouvernement et les organisations syndicales afin de permettre aux planteurs de poser leurs problèmes aux autorités afin qu’elles trouvent des solutions qui pourraient participer à l’amélioration de leur situation sociale.
A. Zatté
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