Les termes employés par la junte militaire au pouvoir en Guinée sont durs et font suite aux propos du Président en exercice, le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embalo.
Dans un entretien accordé aux médias d’États français (France 24 et RFI, ndlr) le président en exercice de la Cédéao avait évoqué la possibilité de lourdes sanctions contre la junte guinéenne si la transition dure plus longtemps que prévu.
Il avait signifié qu’il était même parvenu à un accord avec le CNRD pour une réduction de la durée de la transition à deux ans avant un retour au pouvoir des civils, ce que le colonel Amara Camara, secrétaire général de la présidence qualifie de « mensonge ».
« Le mensonge grossier et les propos qui s’apparentent à de l’intimidation sont de nos jours des pratiques rétrogrades qui n’honorent pas son auteur et ternissent par la même occasion l’image de marque de la Cédéao. Nous ne pouvons pas porter cette honte », a déclaré le colonel Amara Camara dans une vidéo.
« On n’est pas dans une relation de guignols ou de téléréalité », a-t-il renchéri.
Le chef de la junte guinéenne se trouve au Mali où il participe aux festivités liées au 62e anniversaire d’indépendance du pays, alors que les dirigeants des Etats membres de la Cédéao se réunissent dans le même temps en sommet jeudi après-midi à New York, en marge de l’assemblée générale des Nations unies, avec la situation en Guinée ainsi que la crise entre le Mali et la Côte d’Ivoire tout en haut de leur agenda.
Avec Koaci
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