Le président Vladimir Poutine a ordonné mercredi la première mobilisation militaire partielle de la Russie depuis la Seconde Guerre mondiale et a soutenu un plan d’annexion de grandes parties de l’Ukraine, avertissant l’occident qu’il serait prêt à utiliser des armes nucléaires pour défendre la Russie.
La mobilisation par Moscou de centaines de milliers (300 au total) de réservistes russes est considérée comme l’une des plus grandes escalades du conflit depuis février.
Cette gigantesque mobilisation est nécessaire selon Poutine, soutenant que ses soldats faisaient effectivement face à toute la force de la « machine militaire » occidentale (OTAN) en Ukraine.
Le président russe a aussi accusé l’occident de comploter pour détruire la Russie en encourageant Kyiv à pousser les opérations militaires dans son pays.
« À ce stade, nous sommes vraiment en guerre avec l’occident collectif, avec l’OTAN, ou vice versa – avec l’OTAN et avec l’occident collectif », a ajouté le ministre russe de la Défense Sergey Shoigu à la suite de Poutine, soulignant que la Russie réussira à trouver des moyens de contrer les armes fournies à l’Ukraine par l’Occident.
Plusieurs dirigeants de l’UE, d’Angleterre et des États-Unis ont qualifié la décision du président russe de « fuite en avant », promettant de maintenir leurs soutiens militaires et financiers à l’Ukraine jusqu’à la défaite de la Russie.
Avec agences
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