L’inspecteur général d’État, Théophile Ahoua N’Doli, a souligné récemment à Abidjan que « l’évaluation des politiques publiques a aujourd’hui un caractère impératif dans le cadre de la promotion de la bonne gouvernance et la modernisation de l’État».
Inscrite au champ d’action de l’Inspection générale d’État, l’évaluation des politiques publiques était au cœur d’une série de formations destinées au renforcement des capacités des acteurs du contrôle de l’Inspection Générale d’État (Ige) et des Inspections générales des ministères (Igm). C’était au mois de juillet 2022.
Pour le premier responsable de l’organe supérieur de contrôle administratif, d’audit, Théophile Ahoua N’Doli, l’évaluation des politiques publiques constitue un précieux outil d‘aide à la décision.
Selon l’Inspecteur Général d’État, l’évaluation des politiques et programmes publics est aujourd’hui une activité institutionnelle qui vise à faciliter la gestion de la chose publique et à garantir la redevabilité de l’État vis-à-vis du citoyen.
Pour la Côte d’Ivoire, engagée sous la houlette du Président de la République, Alassane Ouattara, dans une dynamique de renforcement de la gouvernance, l’évaluation des politiques et programmes publics permet d’apprécier l’efficacité et l’effectivité de l’action de l’État en comparant ses résultats aux objectifs assignés et aux moyens mobilisés, fait savoir l’Inspecteur Général d’État.
En outre, soutient Ahoua N’Doli Théophile, l’évaluation des politiques et programmes publics permet de s’approprier les objectifs de la politique, de donner un sens au travail à ceux qui la pratiquent et de renforcer ainsi leurs compétences et leurs motivations. « L’importance de cette activité pour la promotion de la bonne gouvernance a été à l’origine de la création d’un département de l’évaluation des politiques et des programmes publics, au sein de l’Inspection générale d’État depuis 2018», révèle Ahoua N’Doli Théophile.
A juste titre, ce département est chargé de planifier et de conduire les missions d’évaluation des politiques et programmes publics et de participer à la conception et au suivi des opérations de réforme administrative et de modernisation de l’État et du secteur parapublic.
Il est également chargé de fournir un appui méthodologique et opérationnel à leur réalisation, d’assurer dans certains cas, à la demande des autorités, l’animation, la coordination et l’impulsion des opérations de réforme.
Pour l’Inspecteur général d’État, les formations dispensées aux acteurs du contrôle de l’Ige et des Igm au mois de juillet dernier visaient à leur donner la maîtrise des ficelles de l’évaluation des politiques publiques afin de traduire assez efficacement l’intérêt qu’accorde le Président de la République à la problématique de la bonne gouvernance.
A en croire l’Inspecteur Général d’État, les acteurs du contrôle de l’Ige et des Igm ont pu acquérir, au cours de ces formations, de nouvelles compétences dans ce domaine, qui leur permettront de réussir dorénavant les missions d’évaluation des politiques et programmes publics, grâce à une bonne maîtrise des méthodologies et outils afférents.
Les formations dispensées aux acteurs du contrôle de l’Ige et des Igm ont été organisés en collaboration avec le Secrétariat Technique du Contrat de Désendettement et de Développement (ST-C2D) .Patrick N’guessan
(Source : Sercom)
Avec Fratmat
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