Trois organisations de la société civile ont décidé d’unir leurs forces pour combattre la pratique de l’excision en Côte d’Ivoire qui se poursuit malgré l’existence d’une loi qui la réprime. Il s’agit de l’AfjCI, le Repmasci et le Rifels.
Ces trois structures ont organisé le samedi 13 août 2022 une séance de projection de film dénommé « Secret de femme » à l’hôtel N’defai de Yopougon-Niangon. C’est un film du réalisateur Franck Olivier Gbegbé qui sensibilise et dénonce la pratique de l’excision.
Cette rencontre avait «pour but d’inviter les hommes de médias à s’approprier la lutte contre l’excision à travers leurs différents canaux de communications » a expliqué Marlyse Aimée Konan l’une des organisatrices.
À cette occasion, des responsables de la Fondation Djigui la Grande Espérance, structure qui intervient également dans la lutte contre l’excision a fait de graves révélations sur cette pratique.
Mamadou Dosso responsable programme protection et violence basées sur le genre de cette Fondation présent à cette rencontre en compagnie d’un de ses collaborateurs ont soutenu que derrière cette pratique de l’excision se cachent beaucoup de choses. Elle servirait, selon eux, à des fins mystiques.
Les membres de la Fondation » Djigui La Grande Espérance » dans leurs explications ont soutenu que « la partie du clitoris enlevée est commercialisée et vendue chère à des individus ». Ces informations qu’ils détiennent les exposent, selon leurs dires, à de sérieuses menaces. Ce qui rend périlleuse la lutte contre l’excision.
Cette cérémonie a été parrainée par Mariam Diomandé, conseillère municipale à la mairie de Yopougon, qui a appelé à une prise de conscience nationale contre l’excision qui a des conséquences graves chez la femme.
En définitive, Marlyse Aimée Konan présidente de l’Union des journalistes de Yopougon(UJYOP), a annoncé l’organisation de « la campagne de la femme ivoirienne » afin de poursuivre la sensibilisation.
A. Zatté
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