Transport aérien / Mahamadou Bonkoungou, le patron d’Ebomaf annonce sa nouvelle compagnie aérienne Liz Aviation

Le premier vol commercial partira de Lomé

Dans les prochaines semaines, le ciel ouest-africain va voir flotter de nouveaux aéronefs estampillés Liz Aviation International. Du nom de la nouvelle compagnie aérienne de Mahamadou Bonkoungou, le patron d’Ebomaf. Ce ne sera pas une première pour l’homme d’affaires qui était déjà dans le transport aérien avec Liza Transport International (Lti), une compagnie de location de jets privés.

C’est depuis l’usine du constructeur et dans l’un des avions de 72 places en voie d’achèvement que l’homme d’affaires a donné la nouvelle. Liz aviation est une société de droit togolais et le vol inaugural s’effectuera à partir de Lomé en direction de Ouagadougou, dans les prochains jours.

Pour Mahamadou Bonkoungou, il s’agit là d’un challenge dans sa vision d’une Afrique qui gagne.  »Je l’ai toujours dit, il n’y a pas de secret. Il faut de la sincérité, de l’honnêteté dans le respect des engagements souscrits », a étayé M. Bonkoungou quant à ce nouveau chantier très lourd en investissement. Il en a profité pour expliciter sa vision des affaires arguant que dans ce domaine de l’aviation, le tout n’est pas d’avoir un parrain mais d’avoir pour ligne de conduite le travail bien fait, seul gage de réussite.

Et pour ceux qui voudraient le voir oser un pas dans la politique après des succès dans le business, Mahamadou Bonkoungou s’est voulu clair et offensif.  »Il n’appartient pas à un opérateur économique de chercher à être président de la République », dit-il avec opiniâtreté. Pour lui, la politique est aux politiciens et la création des richesses et des emplois aux opérateurs économiques et hommes d’affaires. Pour être plus incisif sur le sujet, il a lancé une sévère mise en garde à quiconque au Burkina voudrait être opérateur économique et lorgner le pouvoir.  »Tout opérateur économique au Burkina Faso, qui essayerait de briguer la magistrature suprême trouvera devant lui le groupe Ebomaf. Je le dis sans aucune crainte. Ce n’est pas forcément un défi mais le groupe Ebomaf reste une barrière aux prétentions politiques des opérateurs économiques », a déclaré sans sourciller le grand patron dont le groupe est présent dans plusieurs pays d’Afrique.

Le prochain objectif reste Lomé, la capitale togolaise où tout est presque achevé pour le lancement de la nouvelle compagnie qui débutera avec une flotte de deux avions de 72 places qui vont desservir dans un premier temps les capitales ouest-africaines.

SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr

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