Côte-d’Ivoire: Quand Patrick Achi conte sa tendre enfance…confié tout bébé à sa grand-mère

Patrick Achi devant la sœur de Ouattara, Rokya, la douce et tendre mère de…parle de son enfance

«Rendez-vous compte. Il y a 65 ans, quelque part dans cette grande région, débarquait de Paris pour des circonstances particulières sur lesquelles je ne peux m’étendre, un petit bébé, de moins d’un an, que l’on confia aux bras et à l’amour d’une grande mère à qui l’on demanda d’être une mère.

Cette femme était exceptionnelle d’attention, d’affection, de tendresse et de protection.
Mes premiers yeux d’enfants conscients furent donc bercés par les ondulations des cases en toit de chaume, par la beauté originelle de la forêt millénaire qui nous environnait et par les plaisirs simples des joies de l’eau dans les petites rivières ou nous allions batifoler, vivant les conditions habituelles de cette époque dans les villages, dans une case en terre sous un toit de chaume, sans électricité, ni eau potable. J’ai connu toutes maladies qu’un enfant peut connaitre à cet âge, soigné par la force des plantes que mon grand-père guérisseur de métier connaissait à la perfection.

Les cinq premières années de ma vie se déroulèrent donc là, sur le cou de mon grand-père pour aller au champ en semaine, attaché au dos de ma grand-mère pour aller le dimanche à l’église harriste, ou assis sur un tabouret les soirs au clair de lune, écoutant les grands s’entretenir de sujets trop sérieux pour mon âge, tout en étant envahi de la chaleur réconfortante de ces sages du troisième âge.

Je commençais la première année scolaire dans la chapelle du village transformée pour la circonstance, comme il en était de coutume.

L’affection de ma grand-mère était telle que les enseignants lui suggérèrent de me faire partir à Abidjan si je voulais avoir une chance de réussir dans la vie et c’est ainsi que j’arrivais à Abidjan à Adjamé aux 220 logements. C’était à l’évidence trop tôt la fin de mes années d’insouciance et de mes bonheurs simples.

A l’école primaire d’Adjamé, je dois vous confesser que l’homme que vous voyez discourir devant vous aujourd’hui demeurait muet et silencieux parce que, tout simplement, ne comprenant pas un mot de français. »

(…)

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Dans la capitale de La Mé, ce jour, femmes attié et dioula ont dansé au son d’une même musique au stade Alassane Ouattara d’Adzopé. Ici des femmes malinké qui dansent sur l’Apichêkê attié.

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1 réflexion au sujet de « Côte-d’Ivoire: Quand Patrick Achi conte sa tendre enfance…confié tout bébé à sa grand-mère »

  1. finalement je me ferai un autre avis sur cette homme.
    à le voir, on pense tout de suite à un fils à papa qui a vécu dans le luxe toute sa vie. Et voilà, je découvre un ivoirien comme la grande majorité de cette époque. Je comprends enfin son attachement à sa région. dommage que l’article soit coupé.

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