Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov est en voyage de travail à travers le continent africain.
Dans les prochains jours, il effectuera une visite éclair en Égypte, en Éthiopie, en Ouganda et au Congo (Brazzaville) pour y renforcer les relations.
Il s’agit d’une nouvelle offensive de charme russe, considérée comme une visite préparatoire pour un sommet Russie-Afrique, prévu plus tard cette année.
Entre autres choses, la Russie recherche un soutien diplomatique, un accès aux ressources naturelles de l’Afrique et le pays veut aussi montrer qu’il n’est pas isolé sur le plan international.
Dans une interview que Lavrov a accordée aux médias d’État russes cette semaine, il a souligné qu’ils n’avaient jamais fait la leçon à l’Afrique, mais avaient toujours aidé à résoudre les problèmes. Contrairement à l’Occident, il voulait dire.
Les relations entre la Russie et l’Afrique n’ont pas été entachées par le « crime sanglant du colonialisme », a déclaré le ministre.
La Russie veut se montrer comme un partenaire égal.
Relations détériorées avec l’Occident
Quelques pays visités par Lavrov entretiennent de moins en moins de bonnes relations avec l’Occident. Les relations entre l’Éthiopie, un grand et important pays de la Corne de l’Afrique, et les États-Unis et l’Union européenne se sont détériorées ces dernières années en raison de la guerre dans le nord de l’Éthiopie, dans l’État du Tigré. L’UE a suspendu son soutien budgétaire à l’Éthiopie et les États-Unis ont coupé l’accès à un accord commercial clé.
Les relations avec l’Ouganda, également dans le livre de balle de Lavrov, et l’Occident sont également de moins en moins roses, principalement en raison des critiques sur les violations des droits de l’homme.
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