La gynécologue Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, fait l’objet de deux plaintes pour viol. Les faits reprochés auraient été commis dans le cadre de ses fonctions de gynécologue. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris.
C’est quoi encore cette histoire… déjà personne ne savait que Chrysoula Zacharopoulou était « Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux »… 🤨 https://t.co/FGgd6XzAHm
— Kâplan (@KaplanBen_Fr) June 22, 2022
Selon nos informations, deux plaintes pour viol ont été déposées contre la secrétaire d’État, Chrysoula Zacharopoulou, en charge du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux. Les faits reprochés auraient été commis dans le cadre de sa profession de gynécologue.
C’est le 25 mai qu’une première plainte a été déposée. Le parquet de Paris indique à Marianne qu’une enquête a été ouverte, deux jours plus tard, le 27 mai pour « déterminer si les faits sont susceptibles de tomber sous le coup d’une qualification pénale ». Les investigations ont été confiées à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
« DANS LE CADRE MÉDICAL »
Selon nos informations, confirmées par le parquet de Paris, une deuxième plainte a été déposée ce jeudi 16 juin. Une source proche du dossier ajoute que les faits imputés se seraient également déroulés « dans un cadre médical » en 2016 sur une femme majeure.
Chrysoula Zacharopoulou a rejoint le gouvernement d’Élisabeth Borne le 20 mai. Elle est sous la tutelle de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna. La secrétaire d’État était députée au Parlement européen depuis le 2 juillet 2019, poste qu’elle a quitté pour entrer au gouvernement. Elle a beaucoup œuvré pour la reconnaissance de l’endométriose, notamment en remettant un rapport sur le sujet à Emmanuel Macron le 11 janvier 2022.
Par Vincent Geny
Marianne.net
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