Le directeur général de l’Office ivoirien des sports scolaires et universitaires (OISSU), Koné Mamadou Souleymane, a réfuté, mercredi 8 juin 2022, à Abidjan, les allégations faisant état de ce que sa structure engrange la somme d’un milliard de francs CFA, dans la vente des licences aux équipes désireuses de prendre part aux compétitions scolaires.
« Pour nous, ce milliard, c’est une vue de l’esprit. Il n’en est rien et les chefs d’établissements peuvent le témoigner puisque c’est eux qui prennent les licences et ils ne prennent pas pour tous les élèves », a affirmé M. Koné, répondant à des propos erronés entendus au cours d’émission sur les ondes de Radio Côte d’Ivoire à propos des recettes des licences de l’OISSU.
Selon lui, la licence coûte 500 francs CFA et l’idée de faire en sorte que les chefs d’établissements en prennent pour chaque élève inscrit, a été émise pour copier l’exemple marocain. Malheureusement, cette proposition n’a pas rencontré l’assentiment de la communauté éducation sous prétexte que les comités de gestion (COGES) ne devraient plus lever de cotisations mais attendre les subventions des collectivités territoriales.
« J’estime que 500 francs CFA pour une assurance adossée à une assurance, on devrait trouver le moyen de le faire et ça rendrait l’OISSU très fort et on pourrait agir dans le domaine de l’amélioration des infrastructures, dans la formation, de la participation aux compétitions (de l’ISF surtout) », a expliqué le premier responsable des sports scolaires.
Le plus grand nombre de licences vendues depuis qu’il est à la tête de l’OISSU est 107 000, équivalant à une recette de 53,5 millions de francs CFA, logée au Trésor. Toutefois, il précise que la crise du COVID-19 a entraîné une chute drastique des ventes et pour la saison 2021-2022, ce sont 91 000 licences qui ont été enregistrés par ses services. Si l’on multiplie ce chiffre par 500, le montant trouvé est insuffisant pour couvrir le budget d’organisation des compétitions de l’OISSU.
Car en termes d’intéressement, poursuit-il, tout élève qui dispute une finale reçoit un t-shirt (de 2500) comme souvenir. Il en est de même pour toutes les étapes importantes arrivées en finale qui bénéficient de petites récompenses (t-shirts, maillots, ballons, coupes, médailles, etc), sans oublier le prix du transport et le matériel d’organisation.
Pour la saison sportive qui vient de s’achever, l’OISSU a dénombré 5000 équipes participantes, dont 52 000 athlètes ont joué les finales départementales, 4000 les finales interdépartementales et 2000 les finales de district, a-t-il rappelé.
L’OISSU est un établissement public national (EPN) à caractère administratif, créé le 9 février 1962 et placé sous la tutelle du ministère en charge des Sports. Il a pour mission de mettre en œuvre la politique gouvernementale en matière de sports scolaires et universitaires.
(AIP)
fmo
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