Au cours des deux dernières semaines, les prix à la pompe ont augmenté rapidement dans les pays européens.
Cette augmentation qu’on peut qualifier d’exponentielle est en relation direct avec la hausse des prix du pétrole, consécutive aux sanctions euro/américaine contre la Russie, 1er producteur mondial de pétrole. Face à une demande mondiale élevée pour la relance post-covid les sanctions rendent les marchés nerveux au moment où l’Opep + refuse d’augmenter ses stocks pour des raisons politiques ou structurelles (manque d’infrastructures, raffineries entre autres).
Réunis hier à Genève, les pays producteurs de pétrole de l’OPEP+ ont annoncé «une augmentation» de leur production…à partir du mois prochain. Bien évidemment cette annonce n’a pas entraîné de baisse des prix souhaité par les pays du sous-continent européen.
La baisse du taux de change de l’euro par rapport au dollar n’aide pas non plus.
Le pétrole est généralement réglé en dollars et en raison de la baisse de la valeur de l’euro, il faut encore plus d’euros pour régler les factures en dollars.
En Allemagne, première puissance économique de la zone Euro, loin devant la France, une réduction des droits de taxes de 30 centimes est entrée en vigueur cette semaine. Cela a conduit à des différences importantes avec les prix pratiqué dans les pays frontaliers, Pays-Bas, France, Pologne, Belgique, Autriche notamment.
Dans tous ces pays, les prix du diesel et de l’essence à la pompe dépassent les deux euros.
La palme revient aux Pays avec 2,17 euros le litre de Gasoil contre 2,50 euros pour un litre d’essence.
Sylvie Kouamé avec GDA
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