Chef de cabinet du président de la République, Claude Sahi est descendu dans l’arène pour faire entendre un autre son de cloche au sein de la communauté Dan.
À Yopougon où il était le week-end du 22 mai, il a longuement parlé d’union et de cohésion face à ses frères et sœurs qui lui ont accordé un accueil jovial à l’allocodrome de Niangon sud à gauche.
Si les Dan ont montré au plan national une image d’union et de solidarité forte sous la transition militaire dirigée par l’un des leurs, le général Guéi, cet élan n’a pas survécu à la disparition du général président de la République.
Les Dan se sont divisés politiquement, régionalement.
Pour Claude Sahi, l’heure a sonné pour rebâtir cette union.
C’est tout le sens du Mouvement des Dan de la Diaspora dont il vient de jeter les bases. Ledit mouvement qui se présente comme un creuset de rencontres et de fédération d’initiatives en direction des parents vivant dans le Tonkpi, regroupe l’ensemble des filles et fils DAN vivant et ayant des intérêts en dehors de leur région d’origine.
Notamment à Abidjan, Bingerville, San Pedro, Divo, Gagnoa, Soubré, etc, avec une très forte représentation en France, en Belgique et aux États-Unis, indique une note d’information.
Et l’ambassadeur Claude Sahi de marteler en des mots choisis ce qu’il entrevoit avec cette association.
« Pourquoi ne pas taire nos supposées divergences et être unis ? Parce que tant que nous serons divisés, nous ferons la place à beaucoup de dégâts. Soyons forts, soyons unis. Nous avons la chance d’avoir une communauté bien structurée dans pratiquement toutes les régions de Côte d’Ivoire. Au-delà de l’amusement, on peut prévoir des choses. C’est ce qui nous permettra de trouver des opportunités pour nos mamans ».
Claude Sahi a promis des consultations avec la mairie de Yopougon afin de trouver des moyens pour la prise en charge des projets de ses frères vivant dans la plus grande commune du pays qui l’a vu naître.
SD à Abidjan
sdebailly@yahoo.fr
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