Les ambitions affichées visent la restauration de terres dégradées ou encore le renforcement des droits fonciers.
La conférence des Nations unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse à Abidjan en Côte d’Ivoire s’est achevée après deux semaines de discussions et de négociations.
A Abidjan, les pays et les institutions parties à la convention sur la désertification ont décidé d’affronter, dans le cadre d’une nouvelle stratégie, les risques croissants de catastrophes telles que la sécheresse, les tempêtes de sable et de poussière.
Un engagement qualifié d’exceptionnel par le secrétaire exécutif de la convention, Ibrahim Thiaw :
« La COP15 à Abidjan a été une COP exceptionnelle. La COP est aussi exceptionnelle par le nombre de décisions qui sont sur la table de manière définitive. Il y a une trentaine de décisions qui sont discutées et négociées dans une atmosphère, je dois dire, extrêmement positive. C’est aussi peut être ça une autre particularité de la COP d’Abidjan. »
Parmi ces décisions, les délégués ont annoncé vouloir restaurer un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici à 2030 ou encore promouvoir des emplois décents basés sur la terre pour les jeunes, et renforcer la participation des jeunes au processus de la convention.
Initiative d’Abidjan
Renforcer les droits fonciers et l’égalité des sexes en tant que facteurs importants pour une restauration efficace des terres est l’autre engagement pris par les délégués.
Au cours du sommet, la Côte d’Ivoire a aussi lancé l’initiative d’Abidjan. C’est un programme qui vise à stimuler la restauration des terres dégradées et la lutte contre la déforestation tout en promouvant la durabilité environnementale à long terme en Côte d’Ivoire, explique Alain Donwahi, le président de la COP15 :
« Cela permettra d’avoir des communautés qui sont résilientes aux changements climatiques. Et c’est un programme important qui pourra servir de programme pilote et pourra être répliqué dans d’autres pays. »
DW
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