Le Conseil de Sécurité des Nations-Unies a décidé, le 30 octobre 2019, à une écrasante majorité, 13 voix pour et 02 abstentions (Russie et Afrique du Sud), de proroger pour une année le mandat de la MINURSO, tout en consacrant, une fois de plus, la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie pour résoudre le conflit artificiel autour du Sahara marocain tout en se félicitant des efforts sérieux et crédibles du Maroc, incarnés par l’initiative d’autonomie, tout en sommant les terro-polisariens à respecter scrupuleusement leurs engagements.
La Résolution 2494 consacre, à nouveau, l’Algérie en tant que partie principale au processus politique sur le Sahara marocain, tout en soulignant la nécessité de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable à ce dossier qui repose sur le compromis.
Il ressort donc que le limogeage, en septembre 2019, de John Bolton, ex-Conseiller à la Sécurité Nationale américaine, aurait pesé lourd dans la paire de claques infligée par le Maroc à ses quelques ennemis, Algérie en tête, car ladite Résolution ne prévoit aucunement son élargissement à la surveillance des Droits de l’Homme dans le Sahara marocain comme le souhaitaient les ennemis du Maroc que sont l’Algérie, l’Afrique du Sud et l’Ethiopie. Globalement, les éléments de cette Résolution marquent une totale rupture avec la ligne politique suivie par John Bolton et son mentor James Baker.
Cette nouvelle Résolution 2494 accorde également du temps au Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, pour trouver, en concertation avec les principaux acteurs régionaux et internationaux sur ce dossier, un successeur au démissionnaire Horst Köhler.
Par ailleurs, le Conseil de Sécurité des Nations-Unies a réitéré sa préoccupation des violations incessantes par les terro-polisariens des accords militaires au Sahara marocain, tout en sommant cette fantomatique organisation de respecter ses engagements pris à cet égard auprès de l’ancien Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU, Horst Köhler.
L’impact positif du limogeage de John Bolton sur la résolution a démontré aux yeux du monde entier la hargne maléfique de l’Afrique du Sud et de l’Ethiopie, tous deux membres du Conseil de Sécurité, à vouloir faire pression pour que la Résolution 2494 intègre des éléments en faveur des terro-polisariens. Peine perdue, il n’en fut rien !
Quant à la Russie, autre acteur habitué depuis au moins deux années à l’abstention sur ce dossier, elle a adopté une nouvelle fois une position diplomatiquement favorable au Maroc en votant blanc. Une position russe des plus sage en relations internationales et diplomatiques !
Quant à l’ex-Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara, le très partial diplomate américain Christopher Ross, il vient d’entamer, du 29 octobre au 1er novembre 2019, une visite dans les camps des séquestrés sahraouis marocains de Tindouf à la tête d’une délégation américaine, constituée notamment de membres de l’Université de Princeton. Université chère, comme par un pur hasard, à un certain Prince marocain !
Cette visite de l’ex-diplomate américain auprès des terro-polisariens peut se résumer comme suit : je viens chercher mes rémunérations en personne que vous me devez à moi et aux membres de la délégation m’accompagnant pour poursuivre à vous accorder tout mon soutien. C’est clair et net !
Quant à ceux à qui doutent encore, l’affection mortifère que les polisariens n’ont eu de cesse de témoigner envers le terrorisme international, qu’ils se le mette bien dans la tête que celle-ci est bien réelle avec, bien entendu, tout l’appui des responsables algériens qui ne sont que des baltadjias (voyous).
Pour ce qui est des responsables algériens, principaux soutiens aux terro-polisariens, ils ne peuvent que constater, sur fond de frustration, la forte détermination des Nations-Unies à pousser vers une solution politique au conflit opposant les fallacieux dirigeants algériens au Maroc.
Farid Mnebhi.
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