Dans la perspective d’un accroissement de l’assainissement de la ville, une station de traitement de boue de vidange verra bientôt le jour dans l’ancienne capitale coloniale. L’annonce a été faite par le sous-préfet Anoh Bédia Oswald, lors de la cérémonie de lancement du projet, le vendredi 13 mai, à la sous-préfecture à Bingerville.
« Soucieux du bien-être des populations, le chef de l’état et le gouvernement nous font bénéficier de ce projet », a dit d’entrée le représentant du gouvernement aux chefs de communautés conviés à la rencontre organisée à cet effet.
Pour le sous-préfet, ce projet vient à point nommé « parce qu’il aidera à résorber les problèmes récurrents d’insalubrité » subis par ses administrés dans de nombreux quartiers. C’est dans ce contexte qu’il les a d’ailleurs appelé à adhérer à ce plan gouvernemental afin que les soucis d’insalubrité liés à l’assainissement soient définitivement relégués au calendes grecques.
Le site choisi pour la construction de l’ouvrage est une parcelle de cinq hectares désormais déclarée d’utilité publique par décret et située au quartier Gbagba extension. Kabran René de l’agence nationale de l’environnement (Ande) a pour sa part, présenté le rapport d’impact environnemental et social dudit projet en vue de recueillir les éventuels avis et observations des bingervilois. Sans oublier de rassurer les uns et les autres de ce que les personnes impactées seront proportionnellement indemnisées. En attendant la réalisation de la station, l’enquête publique a été lancée ce jour même.
Gbalou Olivier adjoint administratif à la sous-préfecture, a été commis afin de recueillir les désidératas des habitants. Les échanges qui ont suivi les exposés du représentant de l’Ande et des émissaires de l’office national de l’assainissement et du drainage (Onad) ont permis de dissiper les appréhensions exprimées par l’auditoire.
C’est dans ce contexte que Mme Fadiga Malika du service juridique de l’Onad a conseillé aux populations d’éviter les conflits. Mais de plutôt se plaindre avec preuves à l’appui auprès des autorités compétentes, en cas d’observation de dépôt illégal et sauvage de matière de vidange dans des espaces inappropriés.
Rappelons qu’en dehors de Bingerville, Songon, Grand Bassam et Anyama où la station est déjà opérationnelle sont concernés par cette action du gouvernement. Vivement que les autorités municipales appuient davantage ces deux structures gouvernementales pour le bonheur et surtout la préservation de la santé des bingervilois.
Une correspondance particulière de MF
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