La cinquième phase du dialogue politique entre le Gouvernement ivoirien et l’opposition s’est achevée depuis le 04 mars 2022.
Cependant, plus d’un mois après on est toujours dans l’attente de la mise en œuvre des résolutions. Pour cela les regards sont tournés vers le Chef d’État Alassane Ouattara, car c’est à lui qu’il revient la lourde charge d’entériner ou non les résolutions.
Dans la foulée de cette attente, des jeunes regroupés au sein du réseau Pypa (programme for Youth politician in Africa) et onze plateformes de jeunes engagés pour la paix (IJPEP) ont planché sur les différents thèmes abordés lors de la cinquième phase du dialogue politique.
Ce qui leur a permis de faire des propositions à travers des recommandations adressées aux parties prenantes aux négociations.
Ces différentes recommandations ont été dévoilées le jeudi dernier à l’occasion d’une conférence de presse qui a lieu à l’Agora de la commune de Koumassi.
Selon Gérald Brou le coordonnateur national du réseau Pypa, il s’agit pour eux de faire un plaidoyer auprès du Gouvernement et des décideurs afin que les jeunes qui constituent une frange importante de la population ivoirienne ne soient pas mis à l’écart dans les instances de décisions dont le dialogue politique.
Dans leurs recommandations, ils souhaitent par exemple l’institution d’un quota de 30% de jeunes sur les listes des candidatures des parties politiques pour les assemblées élues, le financement des partis politiques doit être conditionné par la prise en compte de 30% de jeunes dans les plus hauts organes de décision ou de direction des parties politiques.
A. Zatté
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