Le FMI prévoit une croissance économique de 6% pour la Côte d’Ivoire cette année. Cette prévision est basée sur la résilience économique du pays face à la covid-19, à des réformes solides, à la découverte de nouvelles réserves de pétrole et de gaz, mais aussi aux ressources fiscales et douanières.
Les services des impôts de la Côte d’Ivoire ont réalisé un écart positif de plus de 35,3 millions de dollars au premier trimestre 2022. L’information provient de la directrice générale adjointe des impôts, M’bahia Bamba Maférima, a-t-on appris dans un communiqué de presse du gouvernement ivoirien, le lundi 25 avril.
Plus de 1,17 milliard de dollars ont pu être collectés par les impôts comme recettes brutes. Ce qui représente 3% de plus que les prévisions. De plus, ces recettes sont en hausse de près de 13% par rapport à celles de l’année 2021. Pour le deuxième trimestre 2022, les autorités prévoient de récolter près de 1,6 milliard de dollars.
Cette performance de la Direction des impôts de la Côte d’Ivoire (DGI) intervient un peu moins de quatre mois après la mise en place d’un système digitalisé de contrôle fiscal. Ce nouveau système permet à la DGI de « suivre efficacement la traçabilité des contrôles fiscaux au niveau de la hiérarchie ».
Pour cette année, les autorités ivoiriennes prévoient que les ressources fiscales et douanières cumulées couvrent près de 45% du budget .
Selon le FMI, l’économie de la Côte d’Ivoire présente tous les signes d’une croissance économique robuste. L’institution dont une délégation était présente dans le pays du 25 janvier au 3 février a salué une reprise économique soutenue. Notons qu’entre 2011 et 2022, le budget ivoirien a été multiplié par trois, passant de 5,3 milliards à 17,1 milliards de dollars.
Jean-Marc Gogbeu
(Agence Ecofin)
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