Les enjeux d’une éligibilité sous réserve de l’enquête d’intégrité que la Fifa n’a pas voulu faire espérant ainsi peser sur le processus électoral jusqu’au bout…Alors qu’à cet instant, il est évident qu’il n’y aucun fait connu probant et indiscutable permettant de mettre en cause l’intégrité d’un candidat.
La FIFA se chargera de faire réaliser les enquêtes d’intégrité.
[Ce qui veut dire que cela n’est pas encore fait, alors qu’il s’agit d’un important critère d’éligibilité. Comment déclarer une éligibilité (à titre provisoire et aller à l’élection) sans avoir fait respecter tous les critères requis à cet effet ? ]
L’Éligibilité est acquise à titre provisoire, elle est prononcée sous réserve de l’enquête d’intégrité.
[L’on part à une élection pouvant été annulée. Alors qu’il est d’urgence d’aller à l’élection le 23 avril 2023 ?
Pourquoi ne pas prendre le temps de réaliser l’enquête d’intégrité et de respecter ainsi pleinement les textes ? Ensuite faire payer aux clubs et à la Côte-d’Ivoire, l’incapacité de la normalisation et de la Fifa à satisfaire à leur obligation de réaliser le respect de toutes les dispositions requises en la matière]
– Les candidats éligibles doivent s’engager à accepter les résultats de l’enquête d’intégrité.
[Ils l’ont déjà fait. Ce n’est pas nouveau ! Ils s’y sont déjà engagés, et ce n’est pas leur faite si la Fifa n’a pas trouvé d’éléments contre eux à ce stade et a encore besoin de temps, sans respecter tout ce qui est prescrit]
En cas de résultats favorable, l’élection provisoire est confirmée.
[Elle est inutile cette procédure qui viole les textes en matière de l’intégrité des candidats et qui n’est pas sincère. Il y’a problème moral et éthique ! Inacceptable de laisser les clubs mettre un bulletin dans l’urne pour un dirigeant dont l’élection peut être annulée].
En cas de résultats défavorables pour le candidat élu à la présidence de la FIF, l’élection de son comité exécutif est invalidée, et il est organisé de nouvelles élections sous l’égide de la FIFA et la Caf aux fins de la désignation d’un nouveau président.
[Dommage de se précipiter pour des élections sans régler une question cruciale à même de faire annuler le vote. Pourquoi vouloir encore mettre les acteurs sous stress, sous angoisse et sous pression ?]
L’actuel président de la Fédération malienne de football envoyé pour la supervision du processus électoral n’a-t-il pas été élu après une normalisation qui avait annulé son élection précédente ?
Je pense qu’il y’a un vice de forme consistant à permettre que des candidats pouvant être non intègres, et pouvant être recalés à l’issue du contrôle d’intégrité à terme, participent à cette élection étant entendu que les éléments constitutifs de l’enquête en question restent non transparents et totalement méconnus à ce jour .
N’est-ce pas grave cette manière de jouer avec les esprits et les textes ?
Le contrôle d’intégrité ne peut se faire à posteriori. Il doit être fait à priori et de façon concomitante.
Les éléments requis par la commission électorale pour l’enquête d’intégrité ont été dûment renseignés et ne méritent pas d’être analysés sur la base de faits nouveaux et pas encore connus à ce stade, des faits à découvrir.
Affaire à suivre ….
WA
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