Depuis hier jeudi jusqu’au dimanche, l’ex-chef de l’Etat ivoirien effectue une visite de compassion au peuple wê, sévèrement éprouvé lors de la crise post-électorale de 2010-2011. Laurent Gbagbo est arrivé hier à Guiglo, capitale du Cavally. Il est attendu ce venredi à Duekoué, dans le Guémon avant de se rendre à Bangolo, Kouibly et Facobly.
Soir Info consacre une « manchette » relative à la visite de Laurent Gbagbo dans les régions du Cavally et du Guémon, dans l’ouest de la Côte d’ivoire, où il a été « chaleureusement accueilli par (une) foule en liesse », signale-t-il.
Soir Info rappelle que Duékoué Carrefour est ce village tout proche du centre-ville de la capitale du Guémon « qui a enregistré près de 1000 morts, fin mars 2011, lors de l’offensive militaire menée par les hommes de Guillaume Soro, alors soutien d’Alassane Ouattara, lors de la tragique crise-post-électorale survenue au lendemain du second tour de l’élection présidentielle de 2010 ».
Elections locales en ligne de mire pour Gbagbo
Pourquoi ce bain de sang ? « Pour punir ces populations (de) leur amour de Laurent Gbagbo », énonce le journal Le Temps, « A cause de (leur) soutien au Président Laurent Gbagbo, les populations des régions du Cavally et du Guémon et toute la partie ouest du pays ont subi des massacres en 2002, et entre 2011 et 2012 », complète ce quotidien proche d’un Laurent Gbagbo qui « n’abandonnera jamais le peuple Wê », lance Le Temps.
Lequel journal rend hommage à « Hubert Oulaye (président exécutif du PPACI – le parti, désormais, de Laurent Gbagbo), Tchéidé Jean Gervais (vice-président du Conseil stratégique et politique du PPACI), Emile Guiriéoulou et bien d’autres », tout en prédisant « la sanction électorale qui attend le Rhdp d’Alassane Ouattara, dans cette partie du pays », à quelques mois des élections régionales et municipales en Côte d’Ivoire.
Avec Norbert Navarro/RFI
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