Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, critiqué en Europe et aux USA après son refus de condamner fermement la guerre en Ukraine, s’en est pris jeudi au Conseil de sécurité de l’ONU, qu’il juge « dépassé » et pas assez représentatif des pays émergents.
Pretoria maintient sur le dossier ukrainien une position neutre, plaidant pour des négociations, la meilleure solution de mettre fin au conflit selon elle.
Malgré la vague de condamnations internationales, venue d’Occident surtout, l’Afrique du Sud, tout comme le Maroc et l’Ethiopie, s’est jusqu’ici abstenue de voter les deux résolutions onusiennes exigeant de la Russie l’arrêt immédiat de ses opérations militaires contre l’Ukraine.
Pour le président sud-africain, le conflit ukrainien « a mis en lumière l’incapacité du Conseil de sécurité de l’ONU de remplir son mandat de maintien de la paix et de la sécurité au niveau international ».
Il a appelé à le réformer pour le « démocratiser », pour qu’il puisse « remplir vraiment son mandat et sortir de la paralysie dans laquelle quelques Etats membres » l’ont installé. « Nous devons infléchir les actions unilatérales de ces pays pour remodeler le jeu politique mondial », a-t-il ajouté, estimant que c’est « l’ensemble de l’architecture de paix et de sécurité de l’ONU » qui « a besoin d’être révisé ».
Avec agences
Où est-il écrit qu’un pays doivent s’aligner sans réfléchir sur les positions d’un autre ? Houphouët disait des pays de la ligue Arabe que « les Arabes ne savent pas où ils vont, et veulent qu’on les suive ». Ou alors, leurrés par la position de pays comme le Gabon sur le/la Covid 19, l’Occident qui continue à dealer à mort avec la Russie en dépit de rodomontades de façade, veut nous voir devenir des « PAYS PÈRE- DALOA » ? 🙂 🙂 🙂