Les grands dirigeants se distinguent par leur vision prospective. En la matière, l’on peut dire qu’Henri Konan Bédié, le Président du PDCI-RDA est en avance sur son temps. Un homme qui a un grand sens d’anticipation. Lors de la célébration du soixante quinzième (75e) anniversaire d’existence du PDCI-RDA, le Président Aimé Henri Konan a annoncé et promis des réformes en profondeur. Quelques petits mois après, l’on peut dire qu’il a tenu ses promesses de laisser un parti solide, à la postérité. Aujourd’hui, le PDCI-RDA est formaté pour tenir face à tous les vents contraires.
Aujourd’hui, le PDCI-Rda est le seul parti politique qui a su faire sa mue, ses reformes et se projeter dans la modernité et l’avenir sans bouleverser les équilibres. Disposant d’hommes et de femmes autour du Président Henri Konan Bédié, le PDCI-RDA n’a eu, aucune peine, à se restructurer. Outre un projet de société, savamment conçu, le parti doyen s’est doté d’organes qui animent le parti comme les appareils de l’Etat, à l’aune de l’évolution. De sorte à ne pas être dépaysé, une fois le retour au pouvoir d’Etat est acquis, en 2025. En tout état de cause, quand l’on observe la configuration politique actuelle et les forces en présence, sur le terrain, le PDCI-RDA part en pôle position. Le parti est le seul, à ne pas avoir goûté aux aspérités de la division. Unis, forts et hyper motivés, les militants de base et la direction du parti n’ont qu’un seul objectif : Gagner toutes les échéances électorales à venir. Le plus grand parti de Côte d’Ivoire, se doit juste, par une communication de qualité, s’imposer dans le débat public et convaincre les Ivoiriens. En 2022, le parti a le vent en poupe. Les responsables, les militants et les sympathisants doivent en profiter pour transformer l’essai, la reconquête du pouvoir d’Etat. Le vieux parti ne doit pas rater le coche, en 2025. Parti implanté sur tout le territoire national, le PDCI doit juste réveiller ses cellules dormantes. Le parti a une masse critique de militants, une majorité certaine et confortable pour parvenir à ses fins. Ce qui n’est pas le cas pour les autres formations politiques dites majeures. Au RHDP, la dernière restructuration a laissé un grand nombre de militants et de cadres sur le bord du chemin. Ces derniers fulminent et ruminent leur colère. La plupart des cadres PDCI qui ont cru en un avenir meilleur, sous les couleurs RHDP, ont été royalement ignorés. Les plus chanceux n’ont eu droit qu’à des strapontins et portions congrues. Et, il y a fort à parier que le chemin du retour tente certains d’entre eux. Les contradictions larvées minent le parti qui semble avoir opté pour un retour au RDR ancien. Il n’y a qu’à voir la nomenclature des cadres qui occupent les postes clés et stratégiques pour s’en convaincre. L’ancien FPI qui s’est implosé et explosé en trois têtes n’est plus un foudre de guerre. Le PPA-CI qui fait figure de parti, relativement outillé, a encore du chemin à parcourir et beaucoup de preuves à faire. Le PPA-CI a perdu des forces lors de sa scission du FPI originel. Il lui faudra, quasiment, une décennie de travail acharné sur le terrain pour atteindre le niveau d’un parti capable d’accéder au pouvoir d’Etat. Le FPI, l’UDPCI, l’URD et d’autres formations politiques de la place semblent, très loin, du compte. Le management intelligent et visionnaire du Président Bédié porte ses fruits. Le parti est debout et prêt à retrouver ce qu’une camarilla de comploteurs lui a fait perdre, injustement, le 24 Décembre 1999 : le pouvoir d’Etat.
Le Pdci assure donc l’essentiel. Mais comme l’œuvre humaine souffre toujours des tares existentielles qui peuvent la rendre imparfaite, le Pdci traverse quelques contradictions. Celles des egos, celles des conflits de positionnement inévitables là où l’on voit poindre à l’horizon un réel espoir des lendemains qui chantent. C’est ainsi qu’il faut percevoir le tumulte actuel que certains qualifieraient de rivalité Guikahué-Ezaley. Les deux hommes entretiennent des incompréhensions en ce moment mais fort heureusement travaillent pour le même objectif tout en demeurant tous deux, loyaux au chef Henri Konan Bédié. Rien ne dit qu’ils ne finiront pas par s’entendre et par parler le même nécessaire langage.
MRC, correspondance particulière
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